De Stockholm à Bergen - Sans voiture, une Scandinavie plus verte

Déjà prévu au programme - Stockholm, les incontournables. En compagnie d’un guide francophone privé, on commence par Gamla Stan, le vieux Stockholm. Le quartier est assimilé aux rues étroites et aux maisons colorées de Stortorget. Cependant, on y trouve aussi de grands édifices de prestige, à commencer par le palais royal. La maison de la noblesse, l’église de Riddarholmen, la cathédrale sont du lot. Dans la dernière, le saint Georges terrassant le dragon, de Bernt Notke, 1489, est une merveille. Södermalm est un quartier dont le charme actuel a été préparé par un long délaissement. C’est ainsi qu’apparaissent les secteurs créatifs et branchés, ils couvent longtemps dans l’indifférence et puis, un jour, ils prennent. Et c’est épatant. De Kungsholmen, sur le lac Mälar, on retient l’hôtel de ville de Stockholm, imposant édifice néogothique construit entre 1911 et 1923 par Ragnar Östberg. L’église luthérienne St. Görans, 1910 et 1956-58, est d’une inspiration similaire. Ce quartier a été clé pour le développement industriel de la ville, puis est devenu administratif et résidentiel au début du XXe siècle.

Déjà prévu au programme - Des billets pour Vaxholm. Vous prenez le bateau afin de vous rendre sur l’île de Vaxön pour une journée nature. A bord, les passagers prennent plaisir au panorama de l’archipel, ils discutent, boivent un verre, grignotent. Le trajet, ponctué de nombreux arrêts, dure une heure environ. Stockholm est très verte mais, ce coup-ci, forêt, clairières et petites maisons entourées de jardins fleuris, on est vraiment à la campagne. Le bourg de Vaxholm ne manque pas de charme septentrional. Le fort, construit au XVIe siècle pour verrouiller l’accès à Stockholm, lui a donné naissance. Cependant, les sentiers entrainent les promeneurs. L’un de ceux-ci suit la côte, alternativement sous les arbres et le long des plages. Il est clairement balisé et donne accès sans grand effort à de très jolis point de vue, des paysages dont l’aspect sauvage étonne si près de la capitale. On peut faire le grand tour ou couper ; plusieurs itinéraires sont possibles. Retour par la même voie maritime.

Train pour Copenhague. Installation pour deux nuits dans le Latinerkvarteret du centre historique. L’enseigne discrète au néon jaune laisse présager une modernité aimable. A l’intérieur, un design fluide, Danemark oblige. Le hygge suppose ce type de cadre, qui offre du moelleux et recueille la lumière. Dans les chambres, un équipement parfait, fonctionnel et beau. Une literie haut de gamme. Pour le petit-déjeuner, des aliments bio et préparés sur place. Pour les autres repas, trois propositions : bistro nordique ; comptoir à burgers ; smorrebrod et bières artisanales. Le bar a un aménagement en estrade original et une offre de portos unique en ville. Terrasse sur le toit, salle de gym, cinéma complètent ce qui est un dispositif à vivre autant qu’un hôtel.
Déjà prévue - La Copenhagen Card : accès illimité aux transports en commun et à 72 sites historiques et culturels.

Déjà prévu au programme - Copenhague, capitale écolo et design. En compagnie d’un guide privé francophone, et dûment casqué, on enfourche une bicyclette et on se lance sur les 400 km de piste cyclable que compte Copenhague, la capitale la plus vélo du monde. Un réseau dense de transport en commun venant en complément, on comprend sans peine que l’auto soit non grata en ville. Au cours de la balade, on admire les aspects variés de l’architecture. Dans le quartier cosmopolite de Norrebro, on découvre le parc Superkilen, qui réunit en trois secteurs, articulés sur 750 m, le mobilier urbain d’une soixantaine de pays. Le carré rouge est plus particulièrement dédié au sport ; au centre, une zone de sociabilité combine fontaine marocaine, bancs brésiliens, tables d’échecs et barbecues, palmiers chinois ; enfin, le Green Park permet aux familles de s’oxygéner. Un urbanisme social et humaniste stimulant.

On se trouve dans le quartier des lacs, situation significative dans une ville si green. Que faire ? Le jardin botanique est à deux pas. Il se distingue par les serres splendides qui y ont été construites dans les années 1870, et par des collections spectaculaires - phallus de titan ou orchidée papoue Bulbophyllum fletcherianum. On pourra aussi, bien entendu, aller dévaler les fameuses montagnes russes Daemonen des jardins de Tivoli. On verra Christiansborg, où sont le parlement et la famille royale. Et Christiana ? En 1971, ce quartier fut investi par des groupes alternatifs qui proclamèrent bientôt la Ville libre de Christiania. L’expérience s’est installée dans le paysage copenhagois et se poursuit aujourd’hui. Malgré des tentatives répétées, les autorités n’ont pu venir à bout de cet irréductible "village danois".
Traversée en ferry pour Oslo, de nuit, via Frederikshavn. Vous disposez d’une cabine avec salle de douche et toilettes particulières. Petit-déjeuner à bord.

Installation pour deux nuits à Bjorvika, dans la gare centrale. L’hôtel est aménagé dans un bâtiment XIXe, qui a pris un sacré coup de jeune sous l’impulsion du graphiste Ariel McMillion : atmosphère loft urbain, peinture fantastique pop, design fluide. Les chambres, dans toute la gamme des gris, offrent le confort pratique et élégant qu’attend un voyageur aujourd’hui. Quelques notes d’humour déco, comme les canapés en peluche, viennent à point. La salle de gym est ouverte 24h/24. Au restaurant, le chef a l’ambition de servir les meilleures pâtes de la ville. On ne peut décerner le trophée sans les avoir goûtées toutes, mais force est de reconnaître que celles du Comfort Grand Central situent le niveau. Et le plus bel Oslo se trouve au seuil de la maison.

Déjà prévu au programme - Oslo like a friend. Cela fait quinze ans que Stéphanie habite Oslo. Elle connait donc la ville quasi comme sa poche. Elle est en outre dotée d’un tempérament altruiste qui la dispose à partager son expérience. Avec tact, en respectant les penchants de ses amis d’un jour. On se rencontre donc sans idées préconçues et la conversation (dans laquelle entrent vos envies, vos intérêts et sa longue pratique des lieux et des personnes) permet de dresser rapidement un plan d’action. Il s’agit avant tout de passer un bon moment, tout en apportant des réponses à vos questions. Oslo étant pleine de ressources et votre guide d’à-propos, l’opération ne manque pas d’apporter celles-là à celles-ci.

Journée originale et spectaculaire, par train et bateau. En chemin vers Bergen, on voit la vallée de Hallingdal ; les monts de Gol - superbe église en bois - et Geilo ; le parc naturel Hardangervidda ; Myrdal et Flam, où l’on fait une croisière sur le Sognefjord ; Balestrand.
A Bergen, installation pour deux nuits en plein centre historique, entre Torgallmenningen et le marché aux fleurs et au poisson. L’hôtel est installé dans l’ancienne bourse de Vagsallmenningen. Le bâtiment a la carrure qui convenait à sa fonction en 1862. A l’intérieur, déco design dans les tons gris, blanc, taupe. Les chambres sont claires, de géométrie nette et sérieusement équipées. La salle à manger aux murs miroitants est l’une des plus courues de Bergen. De fait, la nouvelle cuisine nordique y a l’un de ses bastions : défendue avec talent et un vrai sens du plaisir gustatif cool. Au bar, craft beers et cocktails sans bavures. La salle de gym est désormais l’outil indispensable au tonus urbain.
Déjà prévu au programme - Le funiculaire du mont Floyen, le Floibanen, permet de prendre de l’altitude (320 mètres) et de voir la ville et la mer dans les grandes largeurs : le billet aller-retour vous attend à l’hôtel.

On sera bien inspiré de faire un petit tour en ville. Il faut en arpenter le vieux port hanséatique, Bryggen, et visiter le musée qui restitue la vie dans un comptoir de la ligue marchande à la fin du XVIIIe siècle. La Mariakirken, bâtie aux XIIe et XIIIe siècles, fut d’ailleurs longtemps l’église des commerçants allemands. Et connaissez-vous Dolk, le graffeur norvégien n°1 ? Il a été très actif en ville et cela se voit encore. Troldhaugen est la villa d’Edvard Grieg, elle abrite un musée consacré au compositeur de Peer Gynt. Le musée de la Lèpre, installé dans l’hôpital Saint-Georges (XVIIIe siècle), peut, à première vue, sembler rebutant ; il est pourtant passionnant et rappelle que la bactérie responsable de la maladie (Mycobacterium leprae) a été isolée à Bergen, par Gerhard Armauer Hansen en 1873.
En option - Bergen, les incontournables en privé.