De Pétra à la mer Morte - Tête-à-tête en Jordanie

Transfert à Pétra par la route des Rois, antique voie caravanière qui passe par Madaba (églises paléochrétiennes), le mont Nébo (où serait mort Moïse), Al-Maghtas (site supposé du baptême de Jésus), Al-Karak (château croisé).
Installation pour deux nuits à Wadi Musa, deux kilomètres environ au nord du grand site nabatéen. Au départ, un village datant du début du XIXe siècle, et les quelques oliviers que permet l’aridité du secteur. Le réaménagement de plusieurs maisons et des extensions contemporaines ont permis à votre hôtel d’exister. La rénovation a été faite dans le respect des règles, auxquelles le bâti neuf n’a pas dérogé non plus. Tout est bien intégré. Les chambres sont spacieuses et confortables. La déco aussi utilise des motifs caractéristiques de la culture traditionnelle. La cuisine internationale du restaurant est un effet des lois de l’hospitalité : il y en a pour tous les goûts. La piscine intérieure et le spa procurent aux voyageurs de quoi se délasser et se reconstituer un tonus.
En option - Dîner privé à Siq al-Barid.

Déjà prévu au programme - Vos billets pour Pétra. Taillée dans le grès d’Edom, la cité caravanière de Petra est un millefeuille : s’y superposent l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme, de l’irrigation, du commerce international, du monde biblique (poteries édomites), arabe (les fameux Nabatéens, à qui l’essentiel de l’architecture du site peut être attribuée), romain, byzantin, de l’exploration et de l’archéologie (Jean Louis Burckhardt - 1784-1817), du tourisme… La cité troglodyte et les nécropoles tiennent toutes les promesses que font pour elles l’imagination et les rêveries de voyageurs. Vous visitez la Khazneh (1er siècle avant JC), le Deir (idem), l’aqueduc, le Qasr al-Bint (1er siècle), le théâtre romain (idem), l’église byzantine et ses mosaïques (Ve siècle), etc. Vous vous promenez le long des rues bordées de tombes monumentales, sur les places où se tenaient les cérémonies civiles ou religieuses, sur celles où les marchands faisaient baraquer leurs dromadaires. Des couleurs viennent à l’esprit, puis des sons, des voix ; au pied de ces somptueux vestiges, vous dressez les tréteaux de votre petit théâtre mental…
Egalement prévue - Randonnée à travers les vestiges. Avec un guide francophone privé, on parcourt le sentier principal et celui du monastère, deux itinéraires classiques qui mènent du centre d’accueil au monastère (en fait un hypogée) d’où la vue est fantastique sur tout le site. La randonnée - 16 kilomètres aller et retour, 800 marches - demande une condition physique convenable, mais paie généreusement l’effort consenti.

Avant de quitter Pétra, on peut se rendre à Siq al-Barid, Little Petra, afin de vérifier que si celle-là est la plus grande, elle n’est pas seule de son espèce.
Déjà prévu au programme - Le désert du Wadi Rum. L'eau et le vent ont sculpté là des arches et des tours gigantesques, décrites par un Lawrence d’Arabie inspiré comme « vastes, résonnantes, à l'image de Dieu ». Avec cela, il y a le calme imposant des formations rocheuses déployées à perte de vue, les canyons, les gueltas, où vient l’eau et dont les hommes ont orné les parois… On se rend dans ce beau désert, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, en 4x4, avec un chauffeur anglophone.
Retour au bord de la mer Morte. Dernière nuit dans un hôtel qui ne cherche pas à être autre chose que moderne. C’est franc. Et de belles dimensions. Terrasses et piscines d’eau douce donnent sur la mer. Les chambres aussi d’ailleurs, qui ouvrent vers elle par de grandes baies sol-plafond. Le restaurant sert une cuisine internationale qui penche volontiers vers la Thaïlande. Au cocktail bar, on sait son métier. Le pôle bien-être ne laisse rien à désirer : spa, massages, cours de yoga et méditation. De quoi se montrer à la hauteur des lieux. Dans le jardin, palmiers, oliviers, bien plus d’arbres qu’on ne l’imaginerait.