Tanger, Chefchaouen, Asilah - Au Nord, le Maroc des artistes

Tanger est un prolongement de l’Europe aux réminiscences sahariennes. Elle est méditerranéenne et atlantique. Depuis le Cap Spartel, pointe extrême de l’Afrique, l’Espagne n’est qu’à douze kilomètres. On tombe immédiatement sous le charme de la ville, comme nombre d’artistes dans le passé - Ernest Hemingway, Truman Capote ou Jack Kerouac. Dans la kasbah, en hauteur, les enfants jouent, les femmes lavent le linge à la fontaine. D’une terrasse, on embrasse la vue plongeante : la médina court jusqu’à la mer.
Au programme - Une balade en compagnie d’un habitant qui connaît la ville comme sa poche et vous la livre avec enthousiasme. Tanger a vu passer romanciers, artistes et aventuriers venus y puiser leur inspiration. C'est un peu sur leurs traces que vous partez aujourd'hui, à la découverte d'une ville artistique, de la villa de France aux lieux peints par Matisse, du sublime palais de Barbara Hutton à la place du Petit Socco où se prélassaient Truman Capote ou Elizabeth Taylor, en passant par les ateliers d'artistes et les lieux culturels incontournables.

Prise en charge de la voiture de location et route pour Chefchaouen. La ville, dominée par les sommets du rif, est une des images les plus connues du Maroc : toute la cité se couvre d'un bleu envoûtant. Les ruelles tortueuses convergent vers la place Uta el-Hammam qui regroupe de nombreux cafés et la grande mosquée. Aux portes de la ville, le parc national de Talassemtane offre de belles randonnées en montagne.
Installation pour deux nuits dans une adresse qui répond à la langueur de la ville, en plein cœur de la médina. Les chambres, toutes spacieuses, se parent de boiseries colorées et d’objets anciens. Après une journée d’exploration, place à la détente dans la fraîcheur du patio ou sur la terrasse en hauteur.

Au programme - Visite de la médina, en privé. Fondée au XVIe siècle, Chefchaouen résume l'histoire très agitée de cette région. Ville longtemps interdite aux non musulmans, elle est riche d'une médina à l'architecture typiquement maure. On prend plaisir à déambuler dans les ruelles bordées de ravissantes maisons blanches et bleues, avant de rejoindre la place principale très animée de Out El Hammam. On découvre tout cela en compagnie d'un guide francophone.

Route pour Asilah et installation pour deux nuits dans un riad à l'architecture traditionnelle, autrefois la résidence d'un consul honoraire féru d'art contemporain. Les murs arborent de jolis tableaux d'artistes locaux, associés à toute une panoplie d'objets dont l'éclectisme confère aux lieux des airs de petit musée. Le rez-de-chaussée abrite un adorable salon, entouré de portes en cèdre massif sculptées par des artisans de Fès, de moucharabiehs en cuivre et de meubles des années 20. Les chambres, confortables, ont été décorées avec goût, sans trop en faire. Le petit déjeuner est servi dans le patio. La journée, on peut déguster un thé à la menthe où bon nous semble, au bord de la jolie piscine entourée de lauriers rose et de palmiers, par exemple, ou sur la terrasse avec une vue superbe sur la mer.

Jolie cité de la côte atlantique, Asilah étire les remparts de sa vieille ville face aux vagues océaniques. Avec sa médina aux maisons blanchies à la chaux, ses ruelles, ses galeries d'art et ses œuvres de street-art, elle dégage une atmosphère paisible, arty et bohème. On se promène dans le dédale de ruelles de la médina jusqu'à Bab al-Homer, la porte principale ; on admire la Torre de Menagem, portugaise, ou encore la grande mosquée et le cimetière marin ; on visite le Palais de Raïssouli, du début du XXe siècle, reconverti en centre culturel. Aux heures oisives, on profite des belles plages de sable des alentours ou de la vue, superbe, que l'on a du borj Krikiya, donnant d'un côté sur l'océan, de l'autre sur les remparts de la vieille ville, construits au XVe siècle par les Portugais et percés de cinq portes datant d'époques différentes.