De Francfort aux Alpes bavaroises - À travers l'Allemagne romantique

Déjà prévu au programme - Visite privée de Francfort. En compagnie d’un guide francophone, on découvre d’abord le quartier, qui a échappé aux destructions de la guerre. Si l’on y brasse, le promeneur remarque, chemin faisant, de nombreux bars à cidre, l’Ebbelwei, spécialité francfortoise. Puis, on se rend dans le centre, que distinguent de puissants buildings, dont la Commerzbank Tower, construite par Norman Foster de 1994 à 1997. Secteur d’échanges et financier d’importance internationale. Le Römerberg, avec ses maisons médiévales, fait contraste. La collégiale Saint-Barthélemy rappelle le Saint-Empire. Et, afin de justifier le billet pour le musée Städel, disons que vous verrez là, entre autres merveilles : la Vierge de Lucques de Jan van Eyck, 1435-1440 ; le Géographe de Johannes Vermeer, 1668-1669 ; la Partie de croquet d’Edouard Manet, 1873.
En option - Visite privée de la maison de Goethe.

Prise en main de la voiture de location et route pour Nuremberg. Installation pour deux nuits aux abords du château. La maison est mentionnée pour la première fois en 1342. Aujourd’hui, ses vieilles poutres ont fourni un cadre de choix pour la mise en place de chambres et de parties communes lumineuses, aérées, au chromatisme élégant et moderne. Sous leurs aspects pratiques, celles-ci n’encourent aucun reproche : du travail bien fait pour un résultat confort. Le petit déjeuner se prend sur place, les vieilles rues alentour offrant des choix multiples pour les autres repas. La situation de l’hôtel permet d’attaquer l’exploration de la ville sans préambule ni marche d’approche.

Déjà prévu au programme - Visite privée de Nuremberg. Un guide francophone vous conduit du Kaiserburg à la maison d’Albrecht Dürer, de celle-ci aux murailles du XVe siècle et à l’hôpital du Saint-Esprit, à la Frauenkirche, dont on pense qu’elle aurait eu le même architecte que le cathédrale Saint-Guy de Prague (et, si vous passez en décembre, vous aurez devant l’un des plus beaux marchés de Noël d’Allemagne). Votre guide vous engagera à goûter aux Nürnberger Rostbratwürste, les brèves saucisses franconiennes, dans un petit pain, ou sur un lit de choucroute. Bonne bière à la clé. Il vous parlera du Germanisches Nationalmuseum, du musée du jouet ou du très sérieux centre de documentation sur la montée du nazisme.

Route pour Rothenburg. Installation pour deux nuits à l’une des portes anciennes, dans une maison qui était une perception au XIIIe siècle. Derrière une coquette façade serin, l’hôtel joue de toutes les facettes de l’hospitalité bavaroise. C’est charmant, cosy, moderne avec amabilité, impeccablement équipé, net et souriant. Les couleurs, bien frappées et modulées, contribuent à cette atmosphère favorable. Chaque chambre a sa propre décoration, mais toutes participent d’un même esprit avenant. Au restaurant, cuisine de terroir tirée à quatre épingles, adaptée avec tact au goût du jour. On peut louer des vélos pour se donner du rayon d’action.

Un siècle de marasme peut avoir des répercussions positives à long terme. Ainsi, Rothenburg ob der Tauber, dont l’essor fut brisé par la guerre de Trente Ans, tire-t-elle profit aujourd’hui de son aspect XVIIe inaltéré. Les Lumières ont ignoré la cité et le romantisme a respecté son quant-à-soi un peu forcé. Du coup, fleuron de la route romantique comme de celle des châteaux. Remparts, Marktplatz, hôtel de ville gothico-renaissance, tours, auberge des Notables, le dépaysement spatiotemporel guette les voyageurs. L’église Saint-Jacques les retiendra longtemps, avec ses vitraux des XIVe et XVe siècles, le retable du Saint-Sang, 1501-1505, du grand sculpteur Tilman Riemenschneider, et celui des Douze Apôtres, 1466, de Friedrich Herlin. On ne se fera pas faute non plus de déguster les Schneeballen, boulettes fourrées à la pâte d’amande et parfumées au kirsch.
En option - Visite privée de Rothenburg.

Route pour Garmisch-Partenkirchen. Installation pour deux nuits dans un hôtel de grand style alpin. Vos fenêtres regardent vers la montagne, laissant généreusement entrer la lumière. Votre intérieur réforme sans excès d’avant-gardisme l’esthétique chalet. Le bois clair et les lainages demeurent, bien entendu, la base d’un environnement douillet. Le bien-être commence là, et se prolonge au spa, au sauna, au hammam, dans les piscines intérieure et extérieure. Équipement de très belle qualité. Le restaurant sert une cuisine de tradition gastronomique, sachant donc concilier culture régionale et savoir-faire sophistiqué. Un ensemble qui a beaucoup de tenue, mais procure des conditions de séjour fort agréables.

La voie romaine Claudia Augusta passant par là, des maisons ont poussé sur ses bords, constituant l’amorce de ce qui deviendrait Partenkirchen. De nos jours, la Ludwigstrasse marque encore l’antique via. A Garmisch, la vieille église Saint-Martin conserve de belles fresques polychromes des XIVe et XVe siècles, dont un saint Christophe monumental. La nouvelle église Saint-Martin, 1730-1734, affiche elle le décor rococo qui seyait à la sensibilité de ses constructeurs. Les vestiges du château de Werdenfels convoquent l’époque rugueuse des procès en sorcellerie. Quant au parc olympique, le grand tremplin le domine presque comme un clocher. Un peu au sud de la station, dans le paysage grandiose du massif du Wetterstein (où s’élève la Zugspitze), on trouve le chalet de Schachen, que Louis II de Bavière se fit bâtir entre 1869 et 1872.
Déjà prévu au programme - Billet pour le train de la Zugspitze. Crémaillère puis téléphérique permettent de se hisser à 2962 mètres, sur le toit de l’Allemagne. Et donc de regarder celle-ci de haut.

Route pour Weissach. Installation pour deux nuits au sud du lac de Tegern, dans une grande demeure réunissant motifs traditionnels, classicisme et design contemporain confortable. Les chambres, excellemment équipées, traduisent pour le particulier le luxe bon chic bon genre des salons. Avec son aile onsen - thermalisme japonais - et des soins administrés avec un professionnalisme exact, le spa est l’un des points forts de la maison. La cuisine, elle aussi partagée entre recettes bavaroises up to date et préparation nippones, suit de près. N’excluez pas de passer au bar plus de temps de prévu : la pièce lambrissée ne peut laisser indifférent. Dans un tel ensemble, une piscine extérieure allait de soi. Elle se trouve donc dans un coin discret du jardin. Etes-vous cavalier ? L’équitation se pratique à partir de l’hôtel.

Déjà prévu au programme - Vespa et panier pique-nique. Le lac, que l’on rejoint en quelques minutes de route, illustre ce que les Alpes bavaroises ont d’idyllique. L’eau calme où le ciel trempe ses bleus, où les reliefs s’inversent, des balcons à géraniums qui font oublier les buildings et de petites routes qui effacent les échangeurs. Le scooter étant un moyen de déplacement idéalement adapté à un tel contexte, nous vous en avons réservé un pour une demi-journée. Et, comme il vous permettra de dénicher de parfaits petits coins, un pique-nique l’accompagne (ce qui ne vous empêchera pas de repérer les auberges où l’on cuisine les poissons du lac : anguille, truite, sandre, etc.). L’ancienne abbaye bénédictine de Tegernsee, désormais propriété de la famille de Wittelsbach, est, avec son église gothique et ses bâtiments monastiques baroques, le plus imposant monument des environs. Entre autres choses, elle héberge une brasserie, qui invite à compléter son expérience houblon.