Nuit à bord, arrivée le lendemain.
Transfert privé et installation pour deux nuits dans le centre de Kunming. La façade de verre laisse présager de belles vues sur la ville. Le style des installations est strictement international. Avec toutefois ici et là quelque chose de chinois. Les chambres sont impeccables. Très soignées et confortables. Excellente literie. Les tons varient de beige à petit gris, avec des patchs de couleurs pastel. Au restaurant, cuisine elle aussi internationale et pro. La salle de gym, sérieusement dotée en appareils, regarde dehors. En somme, tous les organes de l’établissement donnent satisfaction.
Au programme - Les monts de l’Ouest. Xi Shan, sur la rive occidentale du lac Dai, est un ensemble de collines où se sont, depuis de nombreux siècles, retirés moines bouddhistes et taoïstes en rupture de ban. On trouve là des temples – le plus ancien fondé au début du XIVe siècle – et d’anciens ermitages. Des hauteurs, ces gens d’esprit contemplaient avec perplexité et compassion l’agitation de la cité à leurs pieds. Dans le grand hall du temple Huating, la statuaire est spécialement impressionnante : déités bouddhiques et cinq cents sages. En compagnie d’un guide anglophone privé, vous randonnez de point de vue en point de vue et de salle des Quatre Rois célestes en chapelle de Guanyin.
Transfert privé à Yuanyang. En chemin, stop à la forêt de pierres noires Naigu. Cette imposante formation karstique qui multiplie les pitons de roche sombre collés-serrés en un labyrinthe géant est un tour de force géologique. À destination, installation pour deux nuits dans les rizières. L’établissement est simple, mais bien agencé. Ainsi, les grandes baies vitrées permettent de regarder le jour se lever sur les terrasses, avec soleil duveteux, édredon de brume et scintillement démultiplié des parcelles. On gagne la maison à pied, le parking étant à un petit quart d’heure de crapahut. Des porteurs déchargent les visiteurs de leurs bagages. L’atmosphère sur place est détendue et bon enfant. Le propriétaire parle anglais, ce qui facilite les échanges. Pour ce qui est de la cuisine, elle est familiale, consistante et de bonne tenue.
Au programme - Les rizières de Yuanyang. Les paysans Hani et Yi, qui ont aménagé les terrasses de culture du comté de Yuanyang sur plus de mille ans, ont bien mérité leur place au patrimoine humain. Ce paysage, maintenu en état de produire par un effort d’une persévérance hors norme, émerveille par son immense sinuosité, la vigueur de ses lignes, le miroitement de ses eaux (de novembre à mars), ses verts frais (d’avril à septembre) ou l’intensité jaune du riz à maturité (octobre). Du matin au soir, sous toutes les lumières du jour, une leçon de design paysager autant que d’agriculture. Qu’une randonnée à travers les villages, accompagnée par un guide anglophone privé, permet de suivre de près.
Transfert privé à Jianshui. Nuit dans une demeure de style ancien, non loin du jardin de la famille Zhu. Les bâtiments encadrent des cours-jardins paisibles. Ils sont de plain-pied, avec un étage à galerie parfois. Les toits de tuiles grises rebiquent au-dessus des massifs. Le travail de charpente est splendide. Chambres et salles communes sont aménagées de façon sobre et moderne. On y vit très agréablement, passant à loisir et sans à-coup d’une atmosphère à l’autre. Le petit déjeuner est servi sur place. Et les environs immédiats offrent de nombreuses tables.
Au programme - Jianshui d’antan. Si Jianshui n’est plus la capitale du Yunnan, elle garde des témoins éloquents de sa grandeur passée, comme la Vieille Porte, le temple de Confucius, fondé à la fin du XIIIe siècle, le pont au Dix-sept Arches et d’opulentes maisons de marchands. Les vieux quartiers sont très évocateurs de l’autrefois chinois, qui a tant intrigué les Européens. Visite avec un guide anglophone privé.
Transfert privé à Kunming. À une quinzaine de kilomètres de Jianshui, on prend le temps de se promener dans Tuanshan, un bourg miraculeusement dans son jus. Un air d’authenticité que partagent pour une fois les quelques boutiques de souvenirs.
De Kunming, train pour Dali et transfert privé à Xizhou. Installation pour deux nuits à Sili, un village de la commune. La maison à cour est un édifice classé de style Bai. Les amateurs de belle menuiserie et de sculpture sur bois seront comblés ! La restauration a été scrupuleuse mais pas soumise au caractère historique, des éléments contemporains mettant les choses en perspective et assurant tout le confort souhaitable. Les tons grège, bis, rose passé, mettent magnifiquement en valeur le bâti. Des écrans de soie, des céramiques, des broderies rappellent l’ancien art de vivre. Au restaurant, le chef propose une cuisine Bai moderne, savoureuse, healthy et attachée aux ingrédients de saison. Et il y a du fromage : héritage mongol.
Au programme - Weishan et le mont Weibaoshan. Weishan, sur l’ancienne route du thé, s’est développée sous les Ming. Aujourd’hui, c’est un surprenant conservatoire d’architecture classique. On admire notamment la tour Gongchen, au-dessus de la porte nord ; son origine remonte au XIVe siècle. Idem pour l’élégante tour Xinggong. Les maisons basses qui bordent la rue principale de la vieille ville sont exemplaires de l’habitat urbain ancien. Le mont Weibao est lié aux commencements du royaume Bai du Nanzhao, VIIIe-Xe siècles. C’est aussi le berceau des Yi. C’est encore l’une des plus fameuses montagnes taoïstes. Pour terminer cette journée passée avec un guide anglophone privé, visite du village Hui – les Hui sont les musulmans chinois – de Donglianhua. Cette communauté a préservé son cadre et le plus substantiel de sa culture et de ses pratiques religieuses.
En option - Une plantation de théiers.
Au programme - Avant de quitter Dali, visite du temple Chongsheng, que distinguent trois tours-pagodes des IXe et Xe siècles. La légende locale veut qu’elles aient été édifiées afin de se concilier des dragons qui, batifolant dans un marais proche, se trouvaient peu enclins à tolérer la présence humaine. Quoi qu’il en soit, ces édifices sont exceptionnels par le style, l’ampleur et l’élégance.
Transfert privé à Shaxi. Installation pour deux nuits dans un petit hôtel du village, établi dans une maison traditionnelle restaurée de façon touchante. Les chambres, à la tenue à la fois simple et judicieuse, donnent, comme il se doit, sur une grande cour au centre de laquelle est un bassin. Le bruit léger de l’eau qui coule est relaxant en soi. On se sent là comme à la fin de l’empire, tout en bénéficiant du confort moderne. En tout cas, ça ressemble à ce que l’on est venu chercher en Chine.
Au programme - Les grottes de Shibaoshan. Dans l’ancien royaume Nanzhao, VIIIe-IXe siècles, région du lac Erhai, on commerçait en grand : la route méridionale de la soie, ou du thé et des chevaux, passait par là. Comme les idées vont avec les marchandises, le bouddhisme s’est alors diffusé en pays Bai. Ce dont témoignent encore aujourd’hui ces grottes pleines de statues d’inspiration indo-tibétaine. Quant au temple Baoxiang, XIIIe-XIVe siècles, dynastie Yuan, on le rejoint par une volée de mille marches. En outre, toujours avec un guide privé anglophone, on randonne à vélo dans le vallée de Shaxi, dont le naturel semble intouché. Il est rare désormais de pédaler en Chine dans des paysages qui aient à ce point gardé ce caractère. Une sortie campagne comme on n’en a plus que très rarement l’occasion.
Transfert privé pour Lijiang.
Au programme - La vieille ville de Lijiang. En arrivant, visite de Dayan, le vieux Lijiang, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Un urbanisme souple, qui voit coexister harmonieusement architectures Han, Bai et tibétaine. De nombreux canaux ont par nécessité fait de Lijiang la ville des ponts. Le tourisme est très présent, mais ne noie pas encore tout à fait l’émouvante beauté du site. À laquelle, il faut en convenir, tout le monde à droit.
Et voici pour deux nuits l’une des deux maisons de style traditionnel qui composent votre adresse en ville. L’utilisation extensive du bois a permis d'installer une atmosphère et un héritage de formes. Dans ce cadre rendu assez intemporel, le mobilier et les équipements contemporains s'inscrivent avec beaucoup d’aisance. Les chambres sont tout à fait confortables. Le restaurant sert cuisine du Yunnan, chinoise et internationale. Fort bien faite dans chaque cas. Un café et un salon de thé viennent en appoint. Agréable cour-jardin.
Au programme - Les gorges du Saut du Tigre et le temple Zhiyun. Le Yanzi Jiang passe ici entre les massifs du Yulong Xue Shan et du Haba Xue Shan, l’un et l’autre culminant à plus de 5000 mètres. Le fleuve coule en une succession de rapides au fond d’une entaille vertigineuse. Les marches en pagaille qu’il faut gravir et descendre ne sont pas cher payer pour l’émotion que procure un point de vue majeur. Par l’ampleur de ses dénivelés, ce paysage rend sensible la formidable puissance des reliefs himalayens. Ensuite, la paix qui émane du monastère Zhiyun permet de faire baisser la pression. C’est la première des cinq grandes lamaseries tibétaines de Lijiang. Il a été fondé au XVIIIe siècle. Différentes essences ombragent la cour principale : cerisiers, pruniers, sophoras du Japon, mûriers, ginkgos bilobas. L’ornementation témoigne de la diversité des styles vernaculaires. Journée avec un guide anglophone privé.
En option - Une leçon de cuisine Naxi.
Transfert privé à la gare. Train pour Kunming. Nouveau transfert privé à l’hôtel d’arrivée, où l'on passe la nuit. Ce que l’on n’a pas encore eu le temps de faire est aujourd’hui possible : se balader dans la capitale du Yunnan ; visiter le marché aux fleurs et aux oiseaux, ou le temple Yuantong fondé à la fin du VIIIe siècle ; profiter de l’atmosphère méridionale de la ville. Ou bien manger un plat de canard de Yiliang, le pendant sud du canard pékinois. C’est à Kunming – alors Yunnan Fu – au début du XXe siècle que le consul Auguste François a tourné certains des tout premiers reportages cinématographiques chinois.
En option - Le spectacle Dynamic Yunnan.
Transfert privé à l’aéroport et vol international retour.
