Prévu pour vous - À l'arrivée dans la capitale du Monténégro, accueil par un membre de notre réseau local. Celui-ci vous assiste dans les formalités d'arrivée (location de voiture notamment) et reprend avec vous le programme du voyage, distillant au passage d'utiles conseils. Départ pour les romantiques alpages du massif de Durmitor en remontant la vallée de la Zeta. En chemin, le monastère d’Ostrog constitue un endroit parfait pour se recueillir. Accroché à la falaise à 900 mètres d'altitude, fréquenté par des milliers de pèlerins chaque année, le bâtiment à la blancheur immaculée se pose en premier site religieux du pays. Au nord de Niksic, la route tournoie longuement dans la montagne, dévoilant des panoramas de toute beauté. Le relief annonce l’imminence de votre destination, Zabljak, plus haut village monténégrin.
Installation pour deux nuits au milieu des prés, forêts et massifs montagneux. L'adresse a adopté le style traditionnel des chalets alpins. Meublées et décorées avec parcimonie, les chambres affichent des tons clairs. Au restaurant, le chef, fier de s'approvisionner localement, a à cœur d'introduire aux spécialités monténégrines : kacamak, cicvara, kastradina. Quant au centre de bien-être, il abrite sauna et hammam en plus de prodiguer des massages – de quoi se mettre en condition pour l'aventure à venir.
Au programme - Journée de randonnée dans le Durmitor. Le parc national protège les hauts reliefs karstiques des Alpes dinariques. L’Unesco l’a inscrit au patrimoine mondial pour sa flore (pin de Bosnie, érable des Balkans et panicaut bleu des Alpes, trolle des montagnes) mais aussi sa faune (chamois, ours, loup, grand tétras, vautours). Au nord du massif, un phénomène : le canyon de la rivière Tara, l’un des plus profonds d’Europe. On s'y aventure confiant car aux côtés d’un guide privé. Plusieurs itinéraires et niveaux de difficulté possibles : de 200 à 700 mètres de dénivelé, de 4 à 7 heures de marche. Le mont Curevac (1625 m) offre sur les montagnes et le canyon un point de vue vertigineux ; on peut l’approcher en voiture et, ce faisant, réduire le temps d’effort à 20 minutes. Le sentier des trois lacs, dont le célèbre lac Noir, distribue de beaux panoramas. Au pied du pic Obla Glava (2303 m), la grotte de glace et ses formations étranges se gagnent au prix d'un effort considérable, mais jamais regretté.
250 kilomètres séparent Zabljak, au Monténégro, de Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine. L'itinéraire amène à flirter une dernière fois avec le parc national de Durmitor avant de s'élancer sur les lacets menant à Niksic, seconde plus grande ville du pays et véritable pôle culturel. Puis, poursuite de la route vers le nord pour atteindre Scepan Polje qui marque la frontière avec la Bosnie.
Installation pour deux nuits dans le centre de Sarajevo, à proximité du quartier historique de Bascarsija. Les chambres présentent une décoration sobre, fonctionnelle et moderne. Le matin, le petit déjeuner sous forme de buffet remplit sa fonction : prendre des forces pour la journée. C'est encore mieux quand la météo permet de le savourer en terrasse. Aimable et prévenant, le personnel a à cœur de rendre service – le pays ne pouvait rêver meilleurs ambassadeurs. À moins de dix minutes à pied de l’hôtel, le pont Latin (1798-99) marque l’endroit où Gavrilo Princip a mis le feu aux poudres européennes en révolvérisant l’archiduc François-Ferdinand et son épouse Sophie Chotek, duchesse de Hohenberg, le 28 juin 1914.
D’élégants minarets en édifices aux façades pastel, Sarajevo passe de l’Ottoman à l’austro-hongrois en quelques pas. Multiculturelle et cosmopolite, la ville ne se résume pas à son histoire politique tourmentée. Véritable carrefour d’influences entre Orient et Occident, la capitale de la Bosnie est riche de son atmosphère et de son charme si particuliers.
Déjà prévue - Visite privée de Sarajevo. La capitale a été fondée deux fois. D’abord par les Ottomans, en 1461. Ils y ont construit la Careva dzamija, mosquée impériale, le bezistan, marché couvert, des bains, un palais du gouverneur, un pont, une tour de l’horloge. La ville s’est développée autour de ce noyau. Ensuite par l’Autriche-Hongrie, à partir de 1878. On édifie alors un théâtre, une poste centrale, une cathédrale catholique et une orthodoxe serbe, un palais du gouvernement, une gare, la synagogue ashkénaze (complément de la séfarade de 1581), une brasserie. Et peut-être a-t-elle encore connu un renouveau après le siège de 1992-1996, comme en témoignerait le Parlement de Bosnie-Herzégovine. Votre guide privé francophone vous explique tout cela.
Route pour l’Herzégovine et Mostar. En chemin, Konjic permet d'admirer la reconstitution du vieux pont turc détruit par les Allemands en 1945 et le bunker de Tito. L'itinéraire se poursuit le long de la rivière avec, pourquoi pas, une halte pour déguster l'agneau à la broche qui fait la fierté de ce coin de pays. Les paysages y sont superbement montagnards mêlant minéral, forestier et élément liquide, notamment au niveau du lac Jablanicko.
À Mostar, installation pour deux nuits dans un musée-hôtel du centre historique. Le bâtiment, de la fin du XVIIe siècle, est typique de l’architecture bosno-ottomane et la décoration restitue en partie le style traditionnel : banquettes, kilims, broderies, etc. Les chambres, auxquelles la menuiserie donne beaucoup d’allure, bénéficient d’un équipement tout à fait up to date, tout en plongeant les hôtes dans l’atmosphère de la Bosnie d’autrefois. Une collection d’objets anciens souligne cet effet de rebours. À la belle saison, la cour-jardin est pleine de roses et on prend là le café turc dans un air doublement embaumé.
Au programme - Mostar avec un guide francophone privé. Trésor de l’architecture ottomane médiévale d’Europe, Mostar fut l’une des villes martyres du conflit des Balkans. Plus de dix ans après sa dévastation, la ville reste encore déchirée entre ses trois communautés : les Croates catholiques et les Bosniaques musulmans en composent la majorité tandis que la minorité serbe orthodoxe joue le rôle d’arbitre. Un énorme effort international vise à réhabiliter peu à peu le patrimoine de façon équitable. Le "Quartier du Vieux Pont de la vieille ville de Mostar" est d'ailleurs inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. À ne pas manquer : l'église des Franciscains dans le quartier croate, la vieille ville donc, le vieux bazaar, Musala, la Place d'Espagne, le Rondo et le cimetière des partisans.
À voir, à vivre dans les environs - À une dizaine de kilomètres de Mostar, Blagaj est une petite merveille. Établi à la source de la rivière Buna, le village mêle l'art de bâtir adriatique et turc avec beaucoup d’élégance et de charme. Le tekké ("monastère" soufi, XVIe siècle), indissociable de la Vrelo Bune, est un exemple splendide d’interprétation d’un site. Pocitelj et sa forteresse du XVe siècle font rebondir l’enchantement. Et les chutes de la Trebizat à Kravice le rafraîchissent.
Départ pour la baie de Kotor, le plus profond des fjords de l'Adriatique, dont les rivages s'engouffrent sur près de 30 kilomètres au creux des massifs de l'Orijen et du Lovcen. Le trajet autorise la contemplation d'un arrière-pays adorablement champêtre et sauvage. À mi-chemin, le passage dans le village de Bileca signe le passage de frontière et le retour au Monténégro.
À Perast, installation pour deux nuits sur la promenade du bord de mer. Le bâtiment puise ses origines au XVIIe siècle et porte déjà sur sa façade les éléments caractéristiques du style baroque en vogue à l'époque. Les chambres affichent des tons apaisants qui se marient bien avec les pierres claires qui parent les murs intérieurs (et extérieurs). Si le soleil honore son rendez-vous journalier, direction la terrasse pour le petit déjeuner, histoire de mettre à profit la situation de l'adresse : sur le front de mer, à quelques pas de l'eau.
Le tour des bouches et les promenades dans l’arrière-pays réservent de bien jolies surprises. Les petites villes d’Herceg Novi, Risan ou Perast rayonnent encore de l’importance de leur passé maritime et cachent des coins épatants où partager salade de poulpe, baklava ou sirop de grenade. Le village de Baosici, au sud-est d’Herceg Novi, conserve une maison où l’écrivain Pierre Loti vécut les amours monténégrins relatés dans Pasquala Ivanovitch. Cetinje, la capitale historique du pays, et le parc du Lovcen n’imposent pas trop de voiture et ne font pas regretter le temps qu’on leur consacre – la route qui relie Kotor au sommet du mont Lovcen révèle des pans grandioses des Alpes dinariques. Kotor justement, distinguée par son centre médiéval et ses kilomètres de murailles. Au début de la Première Guerre mondiale, canons français et autrichiens ont tonné entre Kotor et le Lovcen, au bénéfice des seconds. Et tout ça, qui regorge d’art, d’histoire, d’épopées, n’intimide plus les visiteurs : ils se sentent vite des accointances avec la région.
En option - Cetinje avec un guide francophone privé.
Au programme - Les cités médiévales des Bouches de Kotor avec un guide privé. Le village de Perast fut pillé par les pirates au XVIIe siècle. Et pour cause : il abrite dix-neuf palais baroques et dix-sept églises catholiques dont celle de St Nicolas, véritable concentré de religion et d'art. La visite se poursuit sur Notre-Dame-du Rocher, île artificielle créée au XVe siècle au beau milieu de la baie pour y construire une église baroque. Plus enclavée dans le fjord, la cité médiévale de Kotor, inscrite elle aussi au patrimoine mondial de l'Unesco, est cernée par la mer, la falaise escarpée et un ensemble de remparts. La ville est imprégnée de multiples influences, dont celle vénitienne entre 1420 et 1797, que l'on retrouve dans l'architecture de certains monuments. Convoitée, disputée et tiraillée entre les peuples (Turcs, Autrichiens, Italiens…) au fil des siècles, son patrimoine culturel métissé constitue un véritable trésor.
Route pour l’aéroport de Podgorica, restitution de la voiture de location et vol international retour direct.
