Idée voyage 100% personnalisable
Norvège - Svalbard - Spitzberg - Longyearbyen
Suggestion 100% personnalisable selon vos envies
Vols pour Longyearbyen, la minuscule capitale de l’archipel du Svalbard, sur l’île de Spitzberg. À l'arrivée, transfert et installation pour trois nuits dans l'une des meilleures (voire la meilleure) adresses de la ville. Bâti en 1947, le bâtiment accueillait à l'origine le personnel administratif de la Store Norske Spitsbergen Kulkompani (SNSK), société norvégienne d'exploitation des mines de charbon. À peine six ans plus tard, il réussit l'exploit de résister à une avalanche avant d'être transformé peu à peu en hôtel par la compagnie d'express côtiers Hurtigruten dans les années 1990. Récemment rénové, offrant une vue privilégiée sur Longyearbyen et les glaciers, il constitue un refuge de choix pour les voyageurs avec ses chambres confortables à la décoration moderne. Avant le dîner – au cours duquel le chef signe une cuisine plutôt innovante – direction le bar ou le salon attenant (avec bibliothèque et cheminée) pour siroter un cocktail. Quant au spa, il s'impose aux hôtes après les journées actives passées en extérieur.
Petite mais pleine de vie, la capitale de l’archipel aux maisons nordiques colorées a délaissé ses activités minières pour embrasser pleinement la modernité et le tourisme – toutes proportions gardées. Les quelques rues déroulent les commerces, boutiques, galeries, restaurants et bars pour accueillir les voyageurs privilégiés fraîchement débarqués de leur avion ou bateau de croisière (seuls moyens de rejoindre la ville). La fierté locale, affichée sur l’université, l’église, la galerie du Svalbard : celle d’être la communauté la plus septentrionale au monde. Et, de fait, on est à seulement 1 000 km du pôle Nord, encastré dans une vallée enserrée par la banquise et les montagnes glacées, balayée par des vents impétueux. Il y a les mois plongés dans l’obscurité de la nuit polaire puis, à l’inverse, le soleil de minuit. 2 600 habitants à peine (autant que le nombre combiné d'ours blancs patrouillant entre le Svalbard et l’archipel François-Joseph) qui se déplacent à motoneige ou en traîneau avec, pour voisins, les rennes et les renards arctiques.
Déjà prévu - Longyearbyen et ses environs à vélo électrique. Pour se lancer à la conquête des vastes territoires de l'Arctique et se laisser emporter par la magie envoûtante des décors sauvages, quoi de mieux que le vélo (électrique, bien entendu) ? Dans le sillage d'un guide, cette virée invite à explorer les environs de Longyearbyen où la diversité de la flore et de la faune émerveille tandis que les vestiges industriels et miniers évoquent le passé de l'archipel.
Au programme - Randonnée dans les montagnes de Longyearbyen. En compagnie d'un guide, départ pour les cimes qui, enveloppant la ville de leur étreinte, narguent les visiteurs dès l'arrivée. Ayant progressivement atteint les hauteurs, la vue sur la ville et les sommets environnants se dévoile, renversante, de celles qui impriment longtemps la mémoire voyageuse. En bonus, si la météo le permet (ici plus qu'ailleurs, on se soumet sans trop ergoter aux éléments), les plus audacieux pourront s'essayer, au cours de la sortie, à la marche sur glace. Une occasion qui ne se représentera peut-être pas de sitôt.
En option - Kayak sur l'Adventfjorden.
C'est le grand jour : celui de l'embarquement à bord du MS Serenissima. Avant cela, toutefois, il s'agit de visiter deux sites culturels majeurs de la ville, comme une parfaite introduction à l'aventure qui est sur le point de débuter. Pour commencer, le musée du Svalbard plonge dans l'histoire de l'archipel, des hommes qui ont osé défier les confins du pôle Nord, de la faune et de la flore locales, de l'industrie minière et des campagnes de pêche à la baleine. La pièce maîtresse du musée ? Le puissant ours polaire empaillé qui trône en son centre. Un panneau détaille le contexte dans lequel un chercheur de l'université de Longyearbyen a été contraint de tuer la bête (vous l'apprendrez vite : on ne s'y résout qu'en dernier recours). Puis, découverte du camp Barentz, ainsi nommé en l'honneur de l'explorateur néerlandais qui, en quête d'une voie arctique vers l'Asie, resta coincé en Nouvelle-Zemble tout un hiver avec une partie de son équipage en 1596. Une reconstitution de l'abri qu'ils construisirent avec des pièces du navire peut être visitée, ainsi que plusieurs demeures traditionnelles. Le site sert aussi de chenil à Hurtigruten – toute société proposant des excursions dans la région en possède un, le traîneau à chiens étant le mode de transport privilégié durant les longs mois d'hiver.
Embarquement à bord du MS Serenissima et installation pour trois nuits dans votre cabine deluxe double, située entre les ponts 4 et 6. D'une superficie de quinze mètres carrés environ, elle est équipée d'un lit double, d'une salle de bains privative et de larges fenêtres permettant de ne pas perdre une miette du voyage. D'ailleurs, la sirène retentit, le navire s'élance vers Isfjorden : l'aventure peut commencer.
Les guides l'ont annoncé : c'est aujourd'hui que les chances d'apercevoir l'ours polaire sont les plus hautes. Alors, dès le réveil, direction le pont du navire. Au nord-ouest de Spitzberg, Magdalenefjorden est cerné de cimes aux arrêtes affûtées – celles-là mêmes qui ont poussé Barentsz à nommer l'île Spitsbergen, c'est-à-dire "montagnes pointues". Au XVIIe siècle, le fjord de la Madeleine constituait un haut lieu de chasse à la baleine. Vous débarquez sur la rive pour appréhender les anciennes tombes de marins et les restes de fours où la graisse de l'animal était brûlée. Dans les airs, la Sterne arctique effectue des piquées régulières pour dissuader les visiteurs de s'approcher de ses œufs. Plus loin, dans la baie de Gullybukta, les courageux osent faire trempette dans une eau qui avoisine les 3 degrés. De retour sur le navire, passage éventuel près du 80° nord, à 1000 kilomètres à peine du North Pole – un cap symbolique que quelques privilégiés seulement passent dans leur vie. Au loin pointe l'île de Moffen, réputée pour sa colonie de morses. L'animal qui dore au soleil est facilement distinguable de ses cousins avec ses moustaches drues, ses imposantes défenses et sa carrure monumentale (3 mètres environ).
Pour cette troisième journée en mer, direction le Kongsfjorden. Sur la rive nord du fjord se détache l'ancien campement de Ny-Ålesund ("Nouvelle-Londres"). En 1906, un entrepreneur anglais du nom de Ernest Mansfield croit déceler sur place du marbre de qualité. Dès 1911, il fonde Ny-London afin d'y héberger des ouvriers et fait importer d'imposants engins de chantier. La Première Guerre mondiale mettra un premier stop à l'extraction puis, rapidement, Mansfield réalisera que le marbre est invendable et le site sera abandonné. Les machines, toutefois, sont demeurées sur place et présentent un état de conservation surprenant, climat (sec) du Svalbard aidant. Vous flânez à travers les vestiges de cette brève entreprise, repérant au passage d'anciens pièges mis en place par les trappeurs de l'époque ainsi que les spécimens de flore locale (ranunculus pedatifidus par exemple). Puis, retour sur le bateau. Aux confins du fjord s'élèvent les glaciers Kronebreen et Kongsvegen qui, en contact avec de la terre rouge, importent un peu de cette couleur dans l'eau – une vision étonnante. Restez attentifs : si un ou plusieurs ours sont repérés, l'équipage fera une annonce au haut-parleur afin de vous inviter à rejoindre le pont.
Retour vers l’Isfjorden ("fjord de glace") qui s'impose, avec ses 20 kilomètres de large, comme le principal fjord du Svalbard. Rejoindre le pont pour s'imprégner des incroyables panoramas relève de l'évidence – de jour comme de nuit, le soleil ne se couchant pas à cette période de l'année. Débarquement à Longyearbyen, adieux à l'équipage et installation pour cette dernière nuit dans votre adresse de l'arrivée. Vous profitez encore d'un déjeuner à l'hôtel, ainsi que d'un dîner, avant de dire au revoir aux passagers avec qui vous avez partagé cette fabuleuse aventure arctique.
À voir, à faire - Inspecter la piscine "la plus au nord du monde", le cinéma "le plus au nord du monde" et autres infrastructures fières de cet exploit ; partir en quête de pavots du Spitzberg (papaver dahlianum), espèce connue pour s'épanouir dans les climats les plus inhospitaliers ; visiter la drôle d'église qui, bâtie en 1958, ambitionne d'accueillir les pratiquants de toutes confessions (en n'oubliant pas de se déchausser, comme l'usage le veut au Svalbard) ; débusquer les plus beaux rangs de maisons de bois colorées ; photographier les panneaux "dog parking" invitant à laisser son compagnon à quatre pattes le temps de quelques courses afin qu'il ne salisse pas les intérieurs.
Transfert vers l’aéroport de Longyearbyen et vols retour. On n'oublie pas, depuis la fenêtre du hublot, de saluer une dernière fois le Svalbard qui déroule, en contrebas, ses étendues glacées.
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