Du Canal aux plages - Le Panama, trait d’union des Amériques

Panama City passe pour l’une des capitales les plus cosmopolites d’Amérique Centrale et représente un indéniable carrefour culturel, économique et naturel. Au-delà de son inflation urbaine frénétique rappelant la skyline de Miami, la ville possède encore son lot de vieilles églises, de pavés et de pierres coloniales. S’il ne fallait mentionner qu’eux, le quartier historique et romantique de Casco Viejo, qui rappelle La Havane, et le secteur du canal, prouesse de l’ingénierie mondiale, donnent le ton de cette capitale aux étonnants contrastes.
A voir, à faire - Les échoppes et les marchés du quartier de Santa Ana ; le musée et les vestiges de Panama Viejo ; prendre un verre sur le place Bolivar ; admirer le passage des navires aux écluses de Miraflores ; arpenter le bariolé Biomuseo ; aller passer quelques heures sur l'île de Taboga ou "l'île aux fleurs", au large de Panama City.
En option - La journée de visite de la capitale avec un guide privé francophone ; une escapade Caribéenne dans le village de Portobelo et sur l'Isla Mamey.

Prise en charge de la voiture de location et route pour Gamboa, une ancienne base américaine sur le Rio Chagres, aux portes du parc national de Soberani et de sa végétation luxuriante.
Au programme - Une promenade en bateau sur le canal de Panama et le lac Gatun. Le canal de Panama qui relie l’océan Pacifique et l’océan Atlantique, joue aujourd'hui un rôle majeur dans le commerce maritime, permettant chaque jour à une quarantaine de navires, yachts ou navires de commerce, d'éviter de faire le tour de l'Amérique du Sud. Il est constitué de trois lacs artificiels (les lacs Miraflores et Gatún, plus le lac Alajuela, qui sert de réservoir d'eau), de trois ensembles d'écluses et de canaux aménagés. Depuis Gamboa, le canotage sur les eaux du lac Gatun et le long des presqu’îles permet parfois d’observer un sapajou capucin, un toucan, un coati ou une harpie féroce (pour être sauvages, les animaux par ici n’en sont pas moins étrangement familiers).
Nuit dans une adresse un peu vieillissante mais qui reste unique pour sa situation remarquable, aux portes du parc de Soberania, en plein cœur de la luxuriante forêt tropicale panaméenne. On apprécie la vue sur la rivière Chagres et la faune sauvage qui parcourt le domaine.

Route pour El Valle de Antón, non loin de la côte Pacifique. Installation pour deux nuits au cœur de la ville, dans un grand domaine à l'esprit toscan composé de trois maisons entourées de beaux jardins. On apprécie le calme des lieux et l'agréable piscine extérieure.
El Valle s'est établie dans le cratère d’un ancien volcan et bénéficie d’un climat tempéré très apprécié des Panaméens le week-end. Le sol volcanique riche y fait prospérer presque toutes les espèces de plantes et d'animaux ; on y trouve d'innombrables espèces de fleurs et d'arbres, des centaines d'espèces de mammifères et de reptiles, quelque 400 espèces incroyables d'oiseaux. L'occasion aussi de profiter des sources chaudes sur place ou du marché en fin de semaine.

Route pour Santa Catalina, à l’extrémité de la péninsule de Veraguas. L’itinéraire, qui serpente dans un univers agricole vallonné, conduit au village en passe de devenir le hot spot du surf panaméen. Sa plage de sable noir voit déferler de puissantes vagues. Les adeptes de plongée ou de snorkeling optent pour les fonds de Coiba ou de Cebago, l’île voisine, tandis que quelques plages isolées se rejoignent à pied.
Installation pour deux nuits en front de mer, un peu à l’écart du centre-ville, dans une petite adresse conviviale surplombant une piscine extérieure, en contrebas, la plage.

En option - L’île de Coiba, en privé. Ancien bagne, cette île inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco est aujourd’hui devenue une réserve de biosphère à la richesse inouïe. Masque et tuba à l'appui ou le temps d'une plongée bouteille, on y explore les récifs coralliens à la rencontre de raies, tortues et autres requins inoffensifs. Les forêts tropicales humides de l’île abritent une grande diversité d’oiseaux, de mammifères et de plantes endémiques. Elles servent également de dernier refuge à plusieurs espèces menacées qui ont pratiquement disparu du reste du pays telles que l’aigle harpie et l’ara rouge.

Route pour Boquete, dans les montagnes de Chiriqui. Installation à nouveau pour deux nuits dans une adresse de charme, sur les pentes du parc national du Volcan Baru. La finca, propriété productrice de café, abrite quelques chambres confortables et offre une vue imprenable sur les montagnes de Chiriqui. Un climat doux, des plantations de café et des fleurs bigarrées ont fait la réputation du secteur, lequel est peu à peu devenu une villégiature appréciée des Panaméens.

On flâne dans le village. On glane quelques informations sur les festivités locales, déclinées autour des fleurs et du café. On part aussi randonner sur les pentes du volcan Baru, le plus haut sommet du pays : 3475 mètres. Chemin faisant, l’observation ornithologique peut réserver de belles surprises, comme le plumage vert émeraude d’un quetzal resplendissant ou l’écarlate d’un ara chloroptère….
En option - Une descente en rafting sur le Rio Chiriqui Viejo ; l'enchaînement de tyroliennes tutoyant la canopée ; une balade guidée en forêt et à travers les plantations de café.

Route pour Almirante, restitution de la voiture de location et traversée en bateau vers Isla Pastores, dans l’archipel de Bocas del Toro. Vous y posez vos valises pour trois nuits sur le versant sud de l'île, dans un lodge regroupant cinq bungalows et une maison répartis entre le front de mer et les hauteurs, où se trouvent également le restaurant et une agréable piscine. On apprécie le confort et l'atmosphère décontractée des lieux. Si l'île ne dispose pas de plage, on peut partir explorer la jungle et les plantations à pied ou bien les fonds marins depuis le ponton. Des sorties en mer permettent de rejoindre aisément les plages de l'archipel de Bocas del Toro.

Eaux limpides, rivages de sable clair, effusion verdoyante et profusion de faune tropicale, Bocas del Toro est un superbe point final à ce périple panaméen. Cet archipel composé de 9 îles principales et de 200 îlots invite à vivre une oisiveté assumée, profitant de l’ambiance toute caribéenne de ses habitations traditionnellement bariolées.
En option - Une journée en privée et dédiée à l’observation des dauphins et à l’exploration des riches fonds marins de Cayo Coral et du parc national marin Isla Bastimentos.