Vous aimerez
    • Voyager à un autre rythme, vivre le microcosme embarqué sur rails pour un voyage au long cours avec la population locale
    • Commencer par la place Rouge et terminer par la Grande Muraille, passer 2 jours sur le lac Baïkal, l’un des plus beaux au monde
    • Prendre le mythique train 002 entre Moscou et Vladivostok
    • Passer une nuit dans une yourte sous le ciel énorme de Mongolie

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Un mythe sur rails

Il y a des données qui font le voyage plus étrange. L’écriture, par exemple. Le Transsibérien commence dans le monde cyrillique pour s’achever, ayant traversé celui du mongol bitchig, dans l’idéographie chinoise. On prend le Transsibérien pour cela, une longue dérive à travers l’espace, le temps, les cultures de l’Eurasie. Pour rejoindre la ville de départ et pour rentrer du terminus, deux vols directs. Ensuite, en chemin, des visites organisées (avec guides privés francophones) à Irkoutsk et autour du lac Baïkal ; en Mongolie, dans le parc national Khustain Nuruu à la rencontre des chevaux de Przewalski ; en Chine,
sur la Grande Muraille… Des nuits hors normes, dans une fuste contemporaine sur le Baïkal, dans une yourte au-dessus de la vallée de l’Orkhon, dans une maison à cours pékinoise. Le train, oui, et son charme vintage, sa poésie, son thé, mais encore de merveilleux à-côtés. Du mythe à la réalité, le Transsibérien ne déçoit pas.

Votre voyage par le Transsibérien

Il n’est pas envisageable pour l’instant, sans que l’on sache quand il le sera de nouveau, ni à quel prix. L’actualité détient les clés de la situation. Nous espérons qu’elle s’en servira vite pour rouvrir les boarding gates. Et que nous pourrons alors renouer avec un partenaire indispensable : le peuple russe. Le Transsibérien, c’est avant tout 9000 km d’aventure humaine : on prend plaisir à échanger avec ses compagnons de voyage et à découvrir de plus près les traditions russes. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il ne s’agit pas là d’un train de luxe, mais d’un train de voyageurs et de marchands. C'est avec les Russes, leurs histoires et leurs bagages que l'on est embarqué ! Une expérience unique, à vivre sur rail, à la découverte de la Russie profonde et du caractère de ses habitants. Le train fait plusieurs arrêts par jour, qui peuvent durer de quelques minutes seulement à deux ou trois heures. Ce qui laisse le temps de faire des emplettes, de se dégourdir les jambes sur la place de la gare et d'échanger quelques mots - plus ou moins selon le degré de polyglossie, avec les gens du coin... Le voyage se fait en compartiment confortable de deux ou quatre couchettes ; la literie est fournie par la compagnie. Les voyageurs disposent de deux cabinets de toilette par wagon. Le wagon restaurant sert tous les jours déjeuners et dîners.

Itinéraire

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JOUR 1

Vol pour Moscou

Transfert. Nuit à deux pas du théâtre du Bolchoï, de la place Rouge, de la cathédrale Saint-Basile et du Kremlin. L’hôtel date de 1876 et rappelle une étape importante du développement de Moscou. La décoration est raccord avec l’esprit confortable et le sérieux des murs. Les chambres sont à l’avenant, et convenablement équipées. La salle de gym permet de se désankyloser après le vol. Quand au restaurant, on y trouve une cuisine russe et internationale très correcte. Les alentours de la maison offrent au promeneur un bel échantillon de highlights moscovites.

JOURS 2 à 4

Moscou - Irkoutsk

Transfert à la gare. En voiture ! Pour Kazan, Ekaterinbourg, Novossibirsk et Irkoutsk ! Koupé pour quatre personnes. Sur le trajet, les arrêts en gare sont plus ou moins longs, en fonction de divers paramètres. Le Tatarstan, l’Oural, Ekaterinbourg au pied du versant asiatique de la chaîne… L’immense plaine de la Sibérie occidentale commence là. Indéfinies forêts de bouleaux, champs sans bornes. On boit du thé en se laissant bercer par le rythme du train. A Novossibirsk, qui doit son existence au chemin de fer, la gare est le monument principal. En Sibérie centrale, les bouleaux font place aux conifères de la taïga (mélèzes, épicéas, pins et sapins). On voit passer Michel Strogoff et les hordes tatares mais aussi, glaciales, les ombres du goulag. Cependant, les isbas colorées donnent du pimpant au paysage et dissipent la mélancolie du passager. A ce stade du voyage, on est tout à fait acclimaté à ses cothurnes et de petites habitudes sont prises. C’est ainsi, le Transsibérien donne le temps de s’installer. Mais voilà Irkoutsk, au bord de l’Angara. Le lac Baïkal, la Perle de Sibérie, n’est pas loin…

JOUR 5

Irkoutsk

Transfert. Nuit dans un établissement du centre. Façade récente de briques et de verre. A l’intérieur, la décoration balance entre modern style fonctionnel et vieille Russie. Les services de base sont bien assurés. Le restaurant, à l’atmosphère « provençale », sert des plats où se retrouvent influences russes, sibériennes et internationales. Par ses différents aspects, cet hôtel est assez emblématique de la période post-CCCP.

JOUR 6

Irkoutsk - Listvianka

Embarquement en gare d’Irkoutsk pour Slioudianka, à la pointe sud-ouest du Baïkal. De là, on emprunte l’ancienne voie de contournement du lac, le Circum-Baïkal, pour Port Baïkal, à la hauteur de l’exutoire de l’Angara. D’ouvrage d’art en ouvrage d’art, cette section historique du Transsibérien est un monument en soi, le train longe les eaux transparentes dans un paysage champêtre et tranquille. Dans ce cadre naturel scintillant, le déjeuner au wagon restaurant est un joli moment. Une fois à Port Baïkal, on rejoint Listvianka d’un coup de ferry. Installation pour deux nuits dans un hôtel né de la dernière pluie, mais construit en rondins de pin, dans un style sibérien renouvelé. Chambres et parties communes ont cet agréable esprit chalet qui mêle rusticité et sophistication. Excellent niveau d’équipement. De retour de promenade, les hôtes peuvent faire l’expérience de la bania, le bain de vapeur traditionnel. Aux fourneaux, le chef met à profit les ingrédients de la région avec brio. De l’hôtel, la vue est splendide sur le lac et les monts Khamar-Daban.

JOUR 7

Listvianka

Au programme - Le lac Baïkal fournit à la Russie 80% de l’eau douce dont elle a besoin. Il est aussi un lieu sacré pour le chamanisme bouriate, encore très vivant. En compagnie d’un guide francophone privé, on va au marché au poisson de Listvianka déguster l’omoul fumé. L’omoul (Coregonus migratorius) est un salmonidé très présent dans le lac, lequel nourrit aussi des esturgeons et même le seul phoque vivant exclusivement en eau douce, le nerpa (Pusa sibirica). Ensuite, tournée des isbas et ascension, à pied ou en téléphérique, du mont Tcherski, point culminant des monts Baïkal d’où la vue sur le pays alentour est spectaculaire.

JOUR 8

Listvianka - Irkoutsk

Transfert à Irkoutsk. On réintègre son hôtel de briques et de verre.
Au programme - Irkoutsk. Avec un guide privé francophone, visite à la statue monumentale du tsar Alexandre III, à la bibliothèque universitaire (ex-résidence du gouverneur général de Sibérie orientale), à l’ancienne succursale de la Banque russo-asiatique… Les Décembristes : le 14 décembre 1825, à Saint-Pétersbourg, quelques officiers menés par le prince Serge Troubetzkoï tentent d’imposer par la force une évolution constitutionnelle à l’empire russe. Le coup d’Etat échoue sur un Nicolas 1er au conservatisme de plomb et les conjurés qui ne sont pas exécutés sont expédiés manu militari en Sibérie. Irkoutsk y gagne une petite colonie cultivée qui va apporter un peu de savoir-vivre et de bonnes manières aux trappeurs des monts Saïan. La ville se mue alors en Petit Paris sibérien. La maison de la famille Troubetzkoï (rue Dzerjinski) et celle des Volkonski (allée Volkonski) ont été transformées en musées qui documentent cet épisode malchanceux de l’histoire politique du pays.

JOURS 9 & 10

Irkoutsk - Oulan-Bator

Transfert à la gare et embarquement pour Oulan-Bator. On retrouve son compartiment à quatre et les conditions du Transsibérien. A partir d’Oulan-Oude, une steppe rase remplace la forêt, les bulbes orthodoxes se font stûpas bouddhiques, c’est un monde nouveau, la Mongolie. Autre pays de cavaliers conquérants, mais aussi de pasteurs et de lamas tibétains. On aperçoit, de loin en loin, des troupeaux de chevaux ou de moutons. Et on réalise soudain que le ciel a dans ces régions une ampleur singulière. L’empreinte du siècle peine a marquer profondément des paysages qui échappent sans cesse à l’encadrement technique et administratif. Ils sont pour être traversés et archers montés, marchands aventuriers, savants explorateurs, moines itinérants, voyageurs de tous poils en ont été les véritables habitants…

JOUR 11

Oulan-Bator

Transfert à l’hôtel. Nuit à Bayanzurkh, quartier du centre-est d’Oulan-Bator. Un hôtel moderne, plein de bois ciré et de cuir rembourré. L’idée mongole du luxe contemporain. On y a ses aises. Les chambres sont agréables, équipées selon les normes internationales. Au spa, les traditions asiatiques de bien-être se font jour. La maison est aussi une bonne table : tsuivan (nouilles), khuushuur (ravioles frites, agneau ou épinards/fromage), buuz (ravioles à la vapeur, agneau), buuz du chef (au bœuf)…
Au programme - Etrange capitale de la Mongolie où, sous la statue géante de Gengis Khan, le portable remplace l’uurga, le lasso des éleveurs nomades. Chauffeur, voiture et guide à disposition pour la journée. On s’entend sur les visites. Peut-être le célèbre monastère de Gandan (XIXe siècle), qui fut le siège du Bogd Khan, chef spirituel des Mongols et troisième personnage de la hiérarchie du bouddhisme tibétain. Ou le temple du Choijin Lama (début du XXe siècle), qui a lui aussi échappé aux destructions staliniennes ; il était la résidence du frère du Bogd Khan…

JOUR 12

Oulan-Bator - Khögnö Khan

Au programme - Visite du parc national Khustain Nuruu, classé réserve de biosphère par l’UNESCO. Le parc a été établi dans le cadre d’un programme de réintroduction du cheval de Przewalski, ou takh en mongol. Au cours de la journée, on observe cet animal trapu qui rappelle les chevaux peints par les artistes préhistoriques. On découvre aussi la vie pastorale traditionnelle, la steppe. Une randonnée équestre va de soi, au cours de laquelle on peut avoir la chance d’apercevoir des gazelles de Daourie (Procapra gutturosa), des marmottes de Sibérie (Marmota sibirica), des Gypaètes barbus (Gypaetus barbatus)… Et plus de chance encore d’étudier des mousses, des lichens, des champignons. Nuit sous la yourte, au-dessus de la vallée de l’Orkhon. On passe le seuil de bois (du pied droit) et on s’enchante de l’équilibre et du confort de cet espace circulaire qui est à la fois une habitation et une représentation du monde. Le soleil couché, le calme est parfait sous l’énorme voûte étoilée…

JOUR 13

Khögnö Khan - Oulan-Bator

Au programme - Près de Karakorum, l’ancienne capitale du grand khan Ögödei (XIIIe siècle), le monastère bouddhiste Erdene Zuu (XVIe siècle) est le centre principal de la tradition tibétaine gelug (bonnets jaunes) en Mongolie. On visite aujourd’hui l’enceinte et trois temples restant d’un ensemble qui en a compté plusieurs dizaines. Après une période noire sous le régime communiste, les activités religieuses ont repris avec intensité. Transfert et nuit à Bayanzurkh.

JOUR 14

Oulan-Bator - Pékin

Transfert à la gare et embarquement pour Pékin. Le Transmongol est un embranchement relativement récent du Transsibérien (années 1950-1960). L’évènement notable sur le parcours est l'impressionnant changement de bogies qu’impose des écartements de rails différent en Russie/Mongolie et en Chine.

JOUR 15

Pékin

Terminus ! Transfert. Nuit dans une maison du XIXe siècle, en plein centre. Les trois cours successives ont été restaurées dans un respect méticuleux des formes traditionnelles. L’équipement technique est tout récent et parfaitement intégré (système de chauffage à alimentation géothermique). Le voyageur est transporté dans la Chine d’antan, mais avec le confort auquel il peut prétendre de nos jours. Chambres et appartements sont meublés en style chinois, avec beaucoup d’élégance. Au restaurant, fusion Orient-Occident. Avec le pays en surrégime qui attend à la porte, on apprécie cette parenthèse d’équilibre serein.
Au programme - La Grande Muraille. En compagnie d’un guide francophone et d’un chauffeur, escapade privée à la Grande Muraille. A 70 km au nord-ouest de Pékin, le tronçon de Mutianyu est l’un des mieux bâtis et des mieux conservés (accès facile en télécabine). Dans sa forme actuelle, il date du XVIe siècle - dynastie Ming. Une fois monté au créneau, on se promène ; des tours de guet, on observe les alentours moutonnants et le dense couvert forestier.

JOUR 16

Pékin - vol de retour

Transfert à l’aéroport et vol de retour.

Budget estimé

Selon saison, types d'hébergements et activités
Le budget estimé pour ce voyage est de 5.200 € à 7.100 €/personne.

Parler de prix fixe lorsque l'on évoque un voyage sur mesure a peu de sens. En effet, celui-ci varie suivant de nombreux facteurs (niveau de prestations, période, délai de réservation et bien d'autres encore). Le seul prix exact sera celui de votre devis personnalisé.

Le prix moyen constaté pour ce voyage est de 6.100 €/personne.

  • Le vol pour Moscou et retour de Pékin sur compagnie régulière
  • L'accueil francophone à l'aéroport
  • Les taxes aériennes et surcharge carburant
  • La neutralité carbone intégrale par absorption des émissions de co2 de votre voyage (par le biais de notre Fondation Insolite Bâtisseur Philippe Romero)
  • Les transferts, privés
  • Tous les trajets en train, en seconde classe
  • Les quinze nuits en chambre, compartiment, yourte, avec petits-déjeuners (sauf à bord des trains)
  • Les visites prévues par le programme, avec guide privé francophone
  • Les frais d’obtention des trois visas nécessaires à la réalisation du voyage
  • Nos services conciergerie sur place
  • Des téléphones portables locaux à disposition
  • Nos recommandations et la réservation de certains restaurants

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