Nuit à bord, arrivée le lendemain.
À l’arrivée, prise de contact avec votre chauffeur-accompagnateur et route pour Anuradhapura. Installation pour deux nuits au bord du lac Thissa. Votre chambre ouvre sur la nappe liquide. Sur l’autre rive s’élèvent de grands stupas blancs. Dans le demi-jour bleuté, c’est à la fois paisible et altier. L’établissement est moderne, de style international avec, ici et là, des notes cinghalaises. Fonctionnel et confortable. La table permet de se mettre tranquillement à la cuisine du pays. Et la piscine de se délasser après le vol.
Au programme - Visite nocturne au Jaya Sri Maha Bodhi, dans les jardins Mahamevnawa. Ce figuier des pagodes (Ficus religiosa) est le plus ancien arbre vivant dont on sache la date à laquelle il a été planté : 249 avant notre ère. Il aurait été bouturé de l’arbre même sous lequel le Bouddha a reçu l’illumination, la Bodhi. On est là en un lieu très sacré du bouddhisme sri-lankais. Et, le soir, les fidèles déposent autour des fleurs coupées et de petites loupiotes qui parent très gracieusement leur dévotion. Visite avec le chauffeur-accompagnateur.
Au programme - Le site archéologique d’Anuradhapura en tuk-tuk. La ville fut la capitale du pays pendant près de quinze siècles. Il n’est pas étonnant que les constructions de prestige s’y soient succédées. Ce que l’Unesco apprécie et inscrit volontiers au patrimoine mondial. Pour commencer sur une note plouf, indiquons les piscines jumelles Kuttam Pokuna, admirable réussite technique (conception, maçonnerie, hydraulique) et esthétique du VIe siècle, vraisemblablement. Le grand stupa Ruwanwelisaya, du IIe siècle avant J.-C., est aussi une merveille en son genre. Devant le stupa Thuparama, plus vieux d’une centaine d’années, on peut voir les colonnes de pierre qui soutenaient le toit de bois du vatadage, enveloppe protectrice du dagoba. La visite en triporteur est accompagnée par votre chauffeur.
En option - Mihintale et l’Isurumuniya en privé.
Train pour Jaffna. La ligne serpente dans un beau paysage de montagnes empanachées et de champs cultivés. À bord, le pittoresque provincial. Installation pour deux nuits à Vaddukoddai, à côté du Jaffna College, une école fameuse. Votre villa est centenaire. Et elle porte bien son siècle. L’aménagement est simple et agréable. Si ce n’est pas le luxe de services que proposent certains établissements, on ne manque de rien d’essentiel, surtout pas d’atmosphère. On a le sentiment justifié de vivre Jaffna. Ce que renforce s’il était besoin la cuisine maison : traditionnelle, savoureuse, relevée, elle donne de la ville une image gustative qui ne manque pas de piquant. L’hospitalité affable qui vous entoure autorise que vous demandiez au cook de ne pas avoir la main trop lourde avec Capsicum annuum.
Au programme - Jaffna, les incontournables. En compagnie d’un guide privé, vous abordez un port-clé longtemps très convoité. Réchappé de la guerre civile, c’est un convalescent déterminé. Démolition et reconstruction en ont d’ailleurs scandé la vie autant qu’embarquements et débarquements. Ainsi, les Portugais, débarqués à Nallur en 1621, ont rasé temple – lequel était déjà une reconstruction après destruction – et palais. Le Kandasawny Kovil, le temple hindou que l’on visite aujourd’hui, date du XVIIIe siècle. La bibliothèque publique de Jaffna, fondée en 1933 (et qui fut l’une des plus considérables d’Asie méridionale), a été incendiée par des émeutiers en 1981. Relevée aujourd’hui dans son style Indo-Saracenic d’origine. C’est l’un des emblèmes de la ville. Le fort portugais, ou hollandais dans sa forme actuelle, avait une vocation militaire. On ne s’est pas privé d’y faire assaut ! L’architecture témoigne à l’envi de cette histoire tumultueuse. Vous prenez aussi le bateau pour le Nagadeepa Purana Vihara, l’un des seize sanctuaires bouddhistes majeurs du Sri Lanka.
Route pour Dambulla. Installation pour deux nuits au bord du réservoir de Kandalama. Les villas sont dissimulées sous les arbres ; elles regardent les jardins et offrent le confort easy going qui sied aux voyageurs. C’est l’esprit du domaine : une certaine élégance sans manières. Ainsi, pour les repas, une cuisine habilement fusion et délicieuse, que l’on savoure à la salle à manger, dans son home ou en plein air, un peu partout dans le parc. Pendant que les uns vont au spa, pour une approche holistique de leur personne, les autres jouent au ping-pong, au badminton, au volley, pédalent. Ensuite, piscine. Ou canotage sur le lac.
Au programme - Sigiriya. La forteresse du roi fou Kashyapa, perchée sur les 180 mètres de gneiss rouge du rocher du Lion, date du Ve siècle. L’aménagement hydraulique du site est hautement sophistiqué et les Demoiselles (concubines royales ou apsaras) peintes sur la paroi de roche, exceptionnelles : par leur beauté souple et parce qu’elles sont les seules images féminines connues pour la période au Sri Lanka. Parvenu au sommet par un système d’escaliers et de passerelles, on explore les vestiges du palais et des jardins, on jouit du panorama.
Au programme - Polonnaruva à vélo. Aux XIIe et XIIIe siècles, Polonnaruva fut la capitale de Ceylan. On trouve dans l’ancienne cité-jardin de Parakramabahu le Grand des aménagement et des monuments remarquables, mais les sculptures du Bouddha (debout, assis et couché) du rocher-temple Gal Vihara et le temple Lankathilaka, fondation royale, tout cela du XIIe siècle, sont singulièrement dignes d’admiration. Le vélo est pour le rayon d’action et le fun. Ensuite, toujours avec son chauffeur accompagnateur, ce seront les grottes-sanctuaires du temple d’Or de Dambulla : statuaire bouddhique ancienne et peintures murales de l’école de Kandy – XVIIIe siècle. Ces deux ensembles de grande valeur sont classés au patrimoine mondial de l’Unesco.
En option - L’ascension du Pindurangala Rock.
Route pour le Gal Oya National Park. Installation pour deux nuits en bordure du parc. Établi dans un secteur sylvestre au-dessus duquel s’élèvent des escarpements, le lodge est construit de pierre, de bois, de fibres végétales surtout. On a cherché l’inscription la plus naturelle envisageable dans le contexte. En assurant toutefois un bon niveau de service. Dans son particulier, le voyageur est à touche-touche avec le bush, mais garanti quant à son intimité. Raccord, en somme. Et confortable. Les repas prolongent l’esprit artisan de l’établissement : sans chichis, mais soignés. Parce que les plus farouches explorateurs apprécient de pouvoir se baigner au retour des sorties, une piscine est à leur disposition.
En option - Rencontre avec un chef Vedda.
Au programme - Boat safari dans le parc national Gal Oya. L’eau est partout présente dans le périmètre du parc. Ce qui autorise les sorties d’observation aquatiques. Bel avantage, puisque les animaux, fatalement, viennent boire. L’approche silencieuse en bateau étant un atout pour le naturaliste d’un jour. Que les rangers savent conduire au bon endroit au bon moment. Vous embarquez donc, afin de surprendre de formidables monuments vivants. À commencer par les éléphants, gros clients plus furtifs qu’on l’imagine, auxquels les Sri-Lankais sont très sensibles. Les pachydermes aiment l’eau pour bien des raisons. Le crocodile des marais aussi. Il est sans doute peu attachant, mais essentiel à l’écosystème. Et sans lui, tout cela serait moins sauvage. Buffles, sangliers, chitals, ours lippus se rencontrent. Des singes aussi, comme le macaque à toque ou l’entelle gris. Pour apercevoir une panthère, un chat viverrin ou rubigineux, il faut avoir de la veine. Cela arrive. Le colombar pompadour est un fort joli pigeon. Le calao de Ceylan est plus austère, mais quel bec !
Route pour l’océan Indien. Installation pour trois nuits à Arugam Bay Beach. Votre domaine borde l'eau. Un grand jardin d'abord, avec des cocotiers. Tropical mood oblige. Une vaste piscine. Les villas sont de style international, bien confortablement aménagées. On y trouve d'abord un espace satisfaisant et peu encombré. Les chambres – modernes, fonctionnelles et design – sont dotées d'une excellente literie. Living ouvert sur les pelouses. Le parquet est toujours un plus, qui associe les pieds au plaisir de vivre. Rien de formel n’est requis. L'accès à la plage privée est simple et rapide. Le restaurant de la maison sert une cuisine soignée au-dessus du niveau standard. On se régale de plats sri-lankais joliment réinterprétés.
L’océan Indien n’est pas à proprement parler le paradis des nageurs. C’est à la piscine que l’on vous invite à crawler ; elle a les dimensions requises. En revanche, les amateurs de glisse, débutants ou confirmés, seront à leur affaire sur les vagues. La plage est néanmoins l’occasion de faire des splatch, de prendre l’air marin, de marcher, de courir, etc. L’aube est un moment de béatitude lumineuse sur le sable et la mer. Les barques rentrent alors, dont les équipages se sont levés dans la nuit. Et elles déposent les prises du jours, dans l’atmosphère volubile des retours gagnants. Un moment plein d’authenticité non feinte. Si vous avez la fibre ornitho, vous pouvez gagner, un peu plus au sud, le parc national de Kumana. On peut y voir l’ibis falcinelle, dont le plumage a des reflets de soie. Le bec-ouvert indien, dont les mandibules ne matchent pas. Le marabout chevelu, qui est assez moche. Le colombar commandeur, un dandy celui-là. Plein de limicoles. Etc.
En option - Un cours de surf privé.
Prise de contact avec le nouveau chauffeur accompagnateur. Route pour Ella. Nuit dans un endroit où go green est un devoir de situation. Sur une pente qui confond nature sauvage et jardin, les chalets sont de pierre et de bois, couverts de chaume. Ils ont conservé un aspect rustique, contrebalancé par un niveau d’équipement élevé et une disposition harmonieuse. De la terrasse qui prolonge la chambre, on contemple une verte éminence que la brume découvre plus ou moins selon les heures. Le restaurant et le bar offrent aussi des points de vue remarquables. Cuisine et cocktails inattendus dans un tel contexte. La piscine est très bienvenue. L’espace gym est carré, mais les entours nature feront sans doute préférer le yoga au cardio-training. Les traitement du spa mettent à profit le fantastique réservoir d’herbes médicinales du domaine.
Au programme - Randonnée à Little Adam’s Peak. Il ne s’agit pas ici du sommet de l’Adam’s Peak, dont l’ascension est exigeante, mais d’une randonnée aisée à travers villages, plantations de théiers et bois d’eucalyptus. La fin en escalier est un peu raide, sans plus. Et de là où l’on atteint, la vue est splendide sur Ella Rock et la vallée. La marche est accompagnée par un guide anglophone privé.
En option - Randonnée sur le Pekoe Trail.
Train pour Kandy. Installation pour deux nuits dans les collines. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Louis Mountbatten, alors chef du South East Asia Command, venait ici se reposer de sa charge. La décoration en garde la mémoire. Les entours de nature sont splendides (et profus, au-delà des pelouses manucurées). L’intérieur balance entre grand style britannique et rigueur contemporaine. C’est toujours très soigné et confortable. La table équilibre pour sa part cuisines cinghalaise et internationale avec un parfait savoir-faire. L’afternoon tea ne déroge pas aux canons. Le spa met en exergue les vertus thérapeutiques du thé. Une jolie piscine est à disposition.
En option - Un cours particulier de cuisine sri-lankaise.
Au programme - Les Royal Botanic Gardens de Peradeniya, en privé. Ils sont fameux pour les collections d’orchidées et de palmiers, mais aussi pour leur jardin de simples et de plantes aromatiques, ou leurs figuiers pleureurs. Aménagés dans les années 1840 et développés par une série de gentlemen botanistes, cet ensemble est marqué à la fois par une conception romantique et par l’exubérance chlorophyllienne locale. La rencontre fait un parc séduisant au plus haut point. Vous voyez cela en compagnie d’un naturaliste distingué, ce qui est joindre la science à l’ébaubissement.
Également prévu - Dans l’ancien palais royal, le temple de la Dent conserve une canine du Bouddha. C’est une relique précieuse, dont la possession assure un standing religieux et politique certain (qui a valu à Kandy son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco). Tous les jours, de nombreux pèlerins la vénèrent. Visite avec le chauffeur accompagnateur.
Route pour l’aéroport de Colombo. Vol retour. Nuit à bord, arrivée le lendemain.
