Accueil en français et assistance aux formalités. Transfert. Installation pour deux nuits juste au nord du lac Anosy. De la terrasse du jardin on a d’ailleurs une jolie vue sur celui-ci. La villa coloniale est pleine de charme ventilé. Les murs blancs réverbèrent la lumière. Dedans, une ombre propice au repos. Des tons chocolat, terre de Sienne, beige. Pas de détail négligé. Les quelques chambres sont des plus agréables et intimes. Belles literies. Salles de bain impeccables. Les planchers luisent. Tananarive ne se moque pas de vous. Le vieux rose de la salle à manger lui va à ravir. Elle se prolonge dès que possible sous la marquise. Le chef est un artiste ; ses assiettes sont des tableautins harmonieux dont les couleurs préludent aux saveurs. Vins français pour accompagner.
Au programme - Dans les coulisses de Tana. En compagnie d’un guide francophone privé, on prend le taxi-be, version urbaine du taxi brousse, et on grimpe à Ambohipotsy, dans la ville haute. Le point de vue sur Tananarive est splendide ; le coin calme et tout à fait charmant. Le temple néogothique de 1863 est inscrit au patrimoine national. Ensuite, le marché d’Andravohangy étonne par la variété des marchandises, qui s’y échangent dans un grand déploiement de sons et de couleurs. Déjeuner dans une gargote (hotely) avant d’explorer les villages pittoresques de la périphérie.
Prise de contact avec le chauffeur-guide francophone. Route pour Antsirabe. Installation pour deux nuits dans le faubourg ouest. C’est d’abord un grand jardin. Botanique. On sent d’emblée un net penchant pour la chlorophylle sous toutes ses formes. Atmosphère garantie. La maison est très agréable. Les couleurs - bleu, vert, orangé - ne flashent pas : mates, elles apaisent. La décoration tient à elles et à un beau travail d’ébénisterie. La cuisine tire l’essentiel de ses ingrédients de la propriété. Ainsi sait-on de quoi il retourne. Le résultat se signale par des saveurs nettes et un air frais. Sous les mains du masseur, on songe que ce parti pris green est une réussite.
Au programme - Le monde de Sylvain. Antsirabe est la capitale du Vakinankaratra, aujourd’hui une région parmi les vingt-deux autres mais, autrefois, un authentique royaume. Sylvain, qui est ethnologue, est épris du Vakinankaratra, dont il sait l’histoire, les formes sociales et maints secrets. Selon la période de l’année, il vous révèle quelques-uns de ces derniers. Ceux des forgerons et des médecins traditionnels, par exemple. On touche alors à Madagascar tel quel. Votre guide du jours étant prodigue de ses connaissances, la visite est toujours stimulante et aiguise la curiosité des voyageurs. Elle est aussi respectueuse des gens et des choses. Ce qui est propice à un vrai dialogue.
Au programme - Lacs de cratère et VTT. Le paysage d’Antsirabe est marqué par des lacs apparus dans les cratères d’anciens volcans. Leurs abords ont été aménagés afin de permettre qu’on pédale autour. Et au-delà, dans un large espace bosselé où alternent rizières et prés, pentes et contrepentes, petits villages et petits villages. Avec un guide francophone privé, on parcourt la contrée à VTT, se donnant ainsi de ravissants points de vue sur la campagne des hautes terres. À quoi des lointains de montagne confèrent de la noblesse. Le niveau vélo de la sortie est adapté aux capacités des participants. Une condition normale suffit à faire du chemin. La balade se termine à Antsirabe ville, parmi les artisans.
Route pour Ranomafana. Au passage, stop au village d’Ambositra, renommé pour ses artisans du bois, dépositaires d’une partie des traditions de sculpture et de marqueterie des Zafimaniry. Ce peuple sylvicole a développé un savoir-faire virtuose en la matière, remarqué par l’Unesco et inscrit au patrimoine mondial.
Nuit dans un établissement récemment mis à jour. L’aménagement est fonctionnel et facile à vivre. Les chambres sont grandes, simples et nettes. On y bénéficie d’un vrai confort. Le restaurant sert une cuisine malgache au fait de ses atouts. Au spa, les deux piscines thermales - entre autres équipements - invitent à un bon moment de relaxation. Quant au jardin, on y trouve aux heures douces des conditions très-plaisantes. L’esprit solidaire du management ajoute à tout ça une note très positive.
Au programme - Dans le parc national de Ranomafana, avec un guide francophone privé. Ce grand parc appartient aux forêts humides de l’Atsinanana, classées par l’Unesco. D’entre les oiseaux, vous aurez peut-être la chance d’apercevoir le ravissant brachyptérolle pittoïde ou l’autour de Henst. Côté lémuriens, la vedette est sans conteste l’hapalémur doré, dont toute la population vit ici. Le grand hapalémur est lui aussi l’objet de soins attentionnés, de la part d’équipes mixtes malgaches / zoo de Vincennes. Le lémur varié, magnifique avec ses favoris blancs, est hélas gravement menacé.
Route pour Fianarantsoa. Nuit sur une pente, dans une maison de période française, dont l’aménagement hôtelier a su préserver l’élégance fonctionnelle. Pas de gesticulation architecturale, mais un dispositif équilibré et plaisant. Les chambres sont bien équipées, coquettes, confortables. Le jardin est soigné avec ses arbustes boules ; il offre un large panorama de la ville. Le restaurant est l’une des tables phares de Fianarantsoa.
Visite du Labo Men. Pierrot Men est un grand photographe malgache et de Madagascar, dont il fait depuis de nombreuses années la chronique en noir et blanc et en couleur. On le rencontrera peut-être au Labo - il vit à Fianarantsoa - mais on verra sûrement une belle sélection de ses œuvres.
En option - Le vieux Fianarantsoa.
Route pour la vallée du Tsaranoro. Installation pour deux nuits au pied de la fameuse falaise. En face, le massif d’Andringitra. Un cadre costaud. Le domaine propose plusieurs types d’hébergement. Pour vous, c’est un chalet individuel, pierre et bois. Rien que de simple, mais peaufin et confortable. Sur place, un petit restaurant fait le job. Et, dans ces montagnes, c’est tout ce qu’on demande : de l’énergie après le plein air. Pour se détendre, on a recours à la grande piscine naturelle. Parfaitement raccord avec le génie du lieu. Quoi d’autre ? Rien. Et c’est complet ainsi. Ah, si : le passage des lémurs. En voisins.
Au programme - Randonnée dans la vallée du Tsaranoro. En compagnie d’un guide francophone privé, vous explorez la vallée, ses villages, ses rizières et ses troupeaux de zébus. Les premiers sont encore souvent composés de cases en pisé. La vie y suit le rythme des vielles terres paysannes : travail des champs, soins aux animaux, sorties au marché. Chemin faisant, on croise des charrettes montées sur les roues d’automobile et tirées par deux bovidés à longues cornes. La montagne éberlue un peu : falaise de granit gris de 700 mètres de haut, presque parfaite dans sa verticalité. On comprend qu’elle lance un défi aux grimpeurs du monde entier. Lorsqu’on n’est pas de la magnésie, le yeux suffisent à l’émotion.
Au programme - La réserve d’Anjà. Elle a été établie à l’initiative des villageois. Une sylve sèche - lilas de Perse surtout - couvre les ondulations du sol. Le lémur catta à la queue annelée y vit nombreux. C’est un emblème malgache. Les rochers sacrés sont des nécropoles où reposent les aïeux des familles du coin.
Route pour le massif de l’Isalo. Installation pour deux nuits à la porte du parc. Les édifices de granit ont belle allure, ils sont entourés de pelouses impeccables et de solides formations de grès : minéral sans froideur. La décoration, pour laquelle ébénistes et charpentiers sont montés en ligne, est très cosy, chambres comme parties communes. Au spa, le personnel fait preuve de professionnalisme et de gentillesse. Au restaurant aussi, où l’on rend les honneurs aux ingrédients biologiques du potager, des vergers et des ruches de la propriété. Piscine, club équestre, randonnées : pas moyen de buller.
Au programme - Randonnée dans l’Isalo. Le relief ruiniforme du massif réserve de belles surprises aux voyageurs. Pics, vals sableux, canyons, tables, colonnes en font un étonnant showroom géologique. L’aridité dominante n’empêche pas de trouver cascades et piscines naturelles. Dans le ciel, de nombreux rapaces (milans, busards, faucons, etc.) ; dans les arbres, le lémur à front roux, le lémur catta et le sifaka de Verreaux, dont la « danse » gracieuse et oblique lorsqu’il se déplace sur le sol est un joli spectacle. Randonnée avec un guide du parc. Le niveau de difficulté des sorties est déterminé en fonction des possibilités de chacun.
En option - Via ferrata dans l’Isalo.
Au programme - La forêt de baobabs. En route pour Ifaty, halte à Mangily, dans la réserve naturelle de Reniala, qui se visite en charrette à zébu. Végétation de buissons épineux et de cactées désormais caractéristique du littoral, et au-dessus de laquelle s’élèvent les troncs épais de bois-éponge et les branches tourmentées des baobabs. Toute cette flore est travaillée par la question de l’eau et met en œuvre une surprenante diversité de moyens pour la résoudre.
À Ifaty, votre chauffeur-guide tire sa révérence. Installation pour deux nuits en face du lagon, dans un hôtel qui concilie avec talent et engagement durabilité et confort tropical. L’architecture s’inscrit dans la tradition ; les chambres sont simples et pleines d’élégance rustique. Et il faut convenir que l’infinity pool porte justement son nom. À table, on déguste des petits plats malgaches, français ou italiens, qu’agrémentent éventuellement de bonnes rasades de vin sud-africain ou de rhum arrangé. C’est la belle vie au bord de l’eau, sous le soleil et sur le sable.
Ifaty, à l’origine, est un village Vezo - nomades de la mer de l’ouest malgache. Il vit paisible au bord du lagon de Ranobe, que délimite une barrière de corail en bel état. Les eaux turquoise s’étendent devant vous. Que faire ? Profiter de tout ça doucement, comme ça vient. Se baigner ; marcher sur la plage et regarder glisser les pirogues à voile carrée ; plonger sur les coraux pour emplir son masque de couleurs vives et de formes elliptiques ; sortir en mer ; monter à cheval ; s’allonger sur sa jolie serviette, ou sur une table de massage.
En option - Observer les baleines (de juillet à septembre).
Transfert à l’aéroport de Tuléar. Vol pour Tananarive. Une voiture avec chauffeur pour la durée du transit ; chambre de courtoisie jusqu’au départ. Vol de retour.
