Nuit à bord, arrivée le lendemain.
Accueil en français et assistance aux formalités. Transfert privé et installation pour deux nuits dans le centre de Tananarive. L’hôtel a un charme fou. La maison a été rendue à ses qualités initiales et quelques autres lui ont été ajoutées. Les chambres sont délicieuses. Le contraste tons doux / couleurs franches leur donne un élan chromatique. Le mobilier est harmonieux et confortable. Une certaine délicatesse nimbe tout cela. Filet de zébu béarnaise, côtes d’agneau au poivre sauvage, camarons au beurre d’ail, la cuisine franco-malgache du restaurant a fait inscrire celui-ci à l’agenda des gourmets. Et dans quel décor ces jolies assiettes sont-elles servies ! Le bar est à l’avenant. Et le jardin des plus agréables.
Au programme - Miniatures et cerfs-volants, le talent des enfants d’Ambohimanga. Avec un chauffeur-guide francophone privé, direction la colline royale d’Ambohimanga, que l’Unesco a inscrite au patrimoine mondial. Toutefois, c’est moins le palais merina que les miniatures et les cerfs-volants réalisées par deux enfants du village qui déterminent la sortie. Il y a des moments où la souveraineté doit céder aux petites voitures réalisées à partir de tôle de réemploi et aux aérodynes en sacs plastiques. D’autant que tout cela est diablement bien troussé et ingénieux. Les jeunes artisans ont un savoir-faire de vieux ingénieurs. Gageons que, comme vous, vos enfants seront admiratifs. Une partie de jeu est ensuite prévue avec la petite classe de la commune, suivie d'un stop à l’atelier d’un artisan papetier. Le papier antemoro est l’apanage d’un peuple de la côte est (auquel des marchands arabes ont transmis la technique de fabrication à partir d’écorce de mûrier). On suit le processus et on met la main à la pâte – c’est le cas de le dire ! Une expérience étonnante, qui ne doit rien aux microprocesseurs. Et permet de tirer le fil d’une longue histoire.
En option - Street art et street food en privé.
Transfert privé à l’aéroport et vol pour Antsiranana / Diego-Suarez. Accueil en français et assistance à l’aéroport. Nouveau transfert privé et installation pour trois nuits dans un hôtel dont la décoration compose, avec du bois ciré et des murs blancs, un ensemble simple et élégant. Entouré d’un beau jardin fleuri. Les chambres et la terrasse du restaurant (c’est l’océan Indien qui régale) donnent sur la baie de Diego. L’atmosphère est conviviale et détendue. Les enfants ont l’espace nécessaire pour courir, une piscine où s’éclabousser et le ponton pour attendre le bateau pirate. Tout cela à dix minutes de promenade du centre-ville.
En option - Diego Suarez autrement.
Déjà prévu - Patrimoine et randonnée autour des Trois Baies. Prise de contact avec votre chauffeur-guide francophone et départ en véhicule tout-terrain. On emprunte la route côtière qui longe à l’est la baie Andovobazaha. Pain de sucre, plages, mangroves. Une fois à Oronjia, débarquement et début de la randonnée. Vers le cap Minet d’abord, qui garde l’entrée de la rade. Ce secteur eut dès l’arrivée des Français un caractère militaire : batteries autour de 1890 ; poste optique, pas de tir et phare (ce dernier toujours en activité) à partir de 1895. Le cap, pour le spectacle naturel qu’il donnait, fut aussi très tôt un but d’excursion prisé. Après cela, poursuite au sud vers la baie de Sakalava, via celles des Dunes et des Pigeons. Le sable et l’océan invitent à la baignade. Le blanc du premier et les bleus changeants du second sont d’un chromatisme édénique.
Au programme - Côte est, forêt de baobabs et sable fin. C’est reparti ! Par une piste sableuse à travers un paysage de savane arbustive, vers le village de pêcheurs de crabes d’Ampondrahazo. De solides mangroves permettent aux villageois des prélèvements conséquents de Scylla serrata, le crabe des palétuviers. Ce qui frappe, c’est le vert intense du paysage. On confirme cette sensation en randonnant une heure dans la plaine rizicole, croisant ici ou là un troupeau de zébus. En cours de balade, rencontres informelles dans les champs et échanges autour du temps qu’il fait, des récoltes, techniques, rendements, football, etc. Ensuite, on se donne sur le plateau karstique protégé d’Analamerana et sa forêt de baobabs une vue époustouflante. La réserve est le dernier refuge du noir propithèque de Perrier. Qui était donc ce Perrier qui a donné son nom aux arbres et aux lémuriens ? Le naturaliste Henri Perrier de La Bâthie, qui fit de nombreux séjours à Madagascar. Le pique-nique se partage sur la plage idyllique d’Ampondrafeta.
Au programme - Visite privée au tsingy Rouge. C’est l’érosion rapide de dépôts de latérite des bords de la rivière Irodo qui a mis au jour les aiguilles de grès rose formant le tsingy. Ce modelé en drapés et pinacles est l’un des plus étonnants qui soient.
Après la visite, route pour Andrafiamena. Installation pour deux nuits dans un écolodge distingué par la British Guild of Travel Writers, ce qui n’est pas rien ! Les bungalows de bois sont installés sur une pente. De chaque balcon, vue sur la forêt dense de l’aire protégée et les arrière-plans profonds de montagne. Ici, la nature a une présence particulière. Sans doute est-ce qu’elle est respectée. Construction et décoration ont été réalisées avec les techniques et les matériaux de la région. Les artisans du coin se sont impliqués dans le projet. Dans le haut du domaine, le restaurant est, lui aussi, ouvert sur le grand dehors. Il sert une cuisine malgache contemporaine qui opère local parce qu’elle pense global.
Prévu le soir - La forêt sèche d’Andrafiamena de nuit. Cet écosystème comporte un nombre important d’espèces végétales endémiques. Et des animaux singuliers. Une promenade nocturne, avec un guide francophone privé, permettra peut-être d’apercevoir le phaner à fourche ou le riquiqui microcèbe roux, l’hapalémur gris, l’aye-aye. Et d’aventure le lémur couronné, plutôt diurne mais qui ne dédaigne pas, de temps en temps, un petit souper aux étoiles.
En option - Les Antakarana d’Anjahankely.
Au programme - Balade et baignade dans la réserve. Avec un guide naturaliste privé, on randonne le long du petit cours Ampantsona. Des retenues d’eau se forment naturellement dans les creux de la roche. Un lémur de Sanford ou un lémur couronné peuvent vous observer au passage. Ce serait une veine d’apercevoir le fossa, carnivore malgache n°1 mais furtif. La galidie élégante (autre membre de la famille des eupléridés) est grégaire ; de ce fait, elle est moins difficile à repérer. Ceci pour ne donner que quelques exemples tirés d’une faune dense. En cheminant, on fait halte au bord d’une piscine naturelle pour un plouf délicieux. Parmi les oiseaux, les plus communs sont le souimanga malgache, le bulbul de Madagascar et le perroquet noir. On peut aussi rencontrer le pigeon peint, l’aigrette ardoisée ou l’intimidant bec-ouvert africain.
Route pour l’ouest de l’Ankarana. Installation pour deux nuits sur la rive droite du fleuve Mahavavy, au bord d’un lac dont un majestueux massif de tsingy garde la rive opposée à la vôtre. L’hôtel est constitué de maisonnettes inspirées de l’architecture vernaculaire malgache : piliers de bois, murs de latérite, toits de palmes. Les chambres ouvrent sur le ciel étoilé. On échappe aux sollicitations de la vie moderne, à la sonnerie du téléphone, aux génériques, aux jingles, aux bits et aux octets. On respire à un rythme naturel. Ce qui ne signifie nullement qu’on soit privé de tout confort. La maison, au contraire, tient à démontrer que cette exigence est compatible avec les impératifs environnementaux. Des cabanes, en somme, épatantes pour vivre en bande.
Au programme - En pirogue au pied du tsingy. On embarque avec un piroguier francophone privé. L’heure de promenade lacustre mène à proximité du massif guilloché. L’atmosphère est calme et sereine. La lumière fait varier les tons de la roche. Et on a l’impression d’un grand velours minéral.
Au programme - Le tsingy et la grotte du Caméléon. Par leur relief aigu et labyrinthique, les tsingy Gris ne sont pas un environnement de tout repos. La randonnée demande une bonne condition physique. Avec un guide francophone privé, on se lance sur un sentier équipé d’échelles, de passerelles et de rambardes (sans lesquelles la progression serait bien difficile). Un itinéraire sportif et sécurisé qui permet de rallier belvédères étourdissants et soubassements évidés par les rivières souterraines. Jumelles en haut ; lampes frontales en bas. En chemin, on observe la faune et la flore rupicole qui ont colonisé ce monde compartimenté.
En option - À vélo.
En option - Visite d'une plantation de cacao à Ambanja.
Transfert à Ankify, où l’on quitte le chauffeur. Traversée pour Nosy Be. Transfert privé et installation pour trois nuits à Befotaka Bay. Vous disposez d’une villa particulière au bord de la plage. Trois dimensions de baignade : le bassin privé, plouf ; la grande piscine de l’établissement, plouf plouf ; la mer, plouf plouf plouf. Comme tout l’hôtel, votre home mixe esprit malgache et balnéaire international. Le résultat est élégant et cool. La cuisine équipée permet de jouir d’une pleine autonomie, mais le restaurant – cuisine internationale mer – n’est pas sans vertu. Les activités nautiques commencent à la porte de chez soi et peuvent conduire au large, avec masque et tuba seuls, ou avec bouteilles et détendeur. Il est intéressant de noter que, journée active ou farniente, un bon massage est toujours justifié. Location de vélos possible pour circuler sur la terre ferme.
On a donc tout loisir de profiter des nombreux agréments de l’hôtel et de se ménager un séjour balnéaire de grand style sur le canal du Mozambique. Cependant, Nosy Be a aussi d’autres cartes dans son jeu. Ainsi les cultures d’ylang-ylang, qui ont remplacé la canne à sucre comme production phare. La parfumerie faisant grand cas de ces fleurs. Kapokier, tamarinier, camphrier, filaos, jacquier, palissandre, poivrier, caféier, les arbres et arbustes présents sur l’île en esquissent un portrait tropical plein de séduction et de force. Qui complète parfaitement une géologie harmonieuse. Au sud-est, le parc national de Lokobe protège un ultime reste de forêt primaire maritime, domaine du lémur noir, que ses favoris font ressembler à un bourgeois XIXe. C’est la vedette de la réserve et il a des mœurs diurnes. Une chance pour les voyageurs !
En option - Nosy Sakatia, Orchid Island.
Au programme - À la recherche des baleines à bosse ou des requins-baleine. De juillet à septembre, les baleines à bosse pouponnent dans les eaux tièdes au large de Nosy Be. C’est l’occasion de les observer, avec la discrétion qui s’impose et un guide naturaliste francophone. La recherche et l’observation se font à bord de petits bateaux spécialement aménagés, qui embarquent une douzaine de personnes. Les cétacés ne se montrent pas particulièrement farouches et marquent même une certaine curiosité pour ce qui vient à eux. On les voit alors d’assez près pour en apprécier la masse combinée à l’équilibre et garder d’une mère et de son baleineau un souvenir ineffaçable. D’octobre à décembre, ce sont les requins-baleines, poissons colossaux qui se laissent approcher avec simplement tuba et masque. Une expérience qui vous fait écarquiller les yeux dans celui-ci ! Dans tous les cas, l’après-midi est consacré à la détente et au monde multicolore des poissons de récif.
Transfert privé à l’aéroport et vol retour. Nuit à bord, arrivée le lendemain.
