À l'arrivée à Papeete, accueil et assistance francophone à l'aéroport puis transfert privé pour votre hôtel. Installation pour deux nuits à quelques pas de la plage et à proximité du centre-ville. Simple et confortable, cette petite pension se partage entre une maison principale avec cuisine, salon et terrasses – où tous les hôtes sont les bienvenus – et trois bungalows disséminés dans le jardin. Ce dernier, coloré et exotique, forme un cadre agréable pour siroter un jus de goyave à toute heure. La piscine, quant à elle, est idéale pour se rafraîchir après un long vol et s'ajuster au climat local.
Musées, marchés aux couleurs et senteurs éclatantes, animations culturelles, gastronomie traditionnelle, vie nocturne : un séjour à Papeete ne manque ni de charmes, ni de tentations. On en profite allègrement avant l'embarquement du lendemain.
À voir, à faire - Chiner des objets artisanaux ; assister à un spectacle sur la place de To'ata ou celle de Vaiete ; déguster les mets vendus dans les roulottes installées sur le front de mer ; partir se prélasser sous le Banian de Gauguin ; visiter le musée de la Perle ; flâner au fil des jardins botaniques ; se perdre dans les méandres du marché.
Transfert privé pour le port. Embarquement et installation à bord de l'Aranui 5 dans une cabine confortable avec vue dégagée depuis les hublots. Présentation de l'équipage et du capitaine, lequel met le cap sur les Tuamotu. Mer de cristal, lagons époustouflants, îlots déserts et plongées sensationnelles : ce nouvel archipel cristallise les rêves de Polynésie. Imaginez une fine bande de sable étincelant bordée d'eau émeraude, ponctuée de quelques hectares de cocoteraies et de rares villages aux toits de palme tressée – vous y êtes. Le périple commence bien.
Le bateau se faufile dans le lagon de Fakarava, deuxième plus grand atoll des Tuamotu. Avant le débarquement, on jouit copieusement des plaisirs de l'eau : avec ses poissons multicolores et ses récifs coralliens, le lagon invite à la plongée ou, plus simplement, au snorkeling avec masque et tuba. Il compte d'ailleurs parmi les spots réputés à l'international.
Mise à quai dans le petit village de Rotoava. Tandis que le bateau mouille dans le port, on sautille à terre pour une première escale bienvenue. Dès le quai, c'est toute la beauté de l'artisanat local qui s'offre au regard. Il y a ici largement de quoi s'occuper pour la matinée : location de vélos ou de quads, plongée certifiée… Un seul impératif : être de retour à bord pour le déjeuner.
Arrivée aux Marquises. L'Aranui accoste dans l'impressionnante baie de Taiohae, un amphithéâtre volcanique géant dominé par de hautes falaises d'où s'échappe une myriade de chutes d’eau. La découverte de Nuku Hiva commence à la cathédrale Notre-Dame, reconnaissable à ses deux clochers-tourets. Au bourg de Hatiheu, inspection du site archéologique du "tohua" Kamuihei, ces anciennes places où se tenaient les festivités publiques. Immanquables : les immenses plateformes de pierre sur lesquelles les maisons étaient bâties et, plus loin, les rochers ornés de pétroglyphes. Assis sous un banian géant, on apprécie un spectacle de danses et de chants traditionnels, notamment le Maha'u (ou "danse du cochon"), originaire de Nuku Hiva. Enfin, un traditionnel "Umu", spécialité marquisienne dont les ingrédients sont cuits au cœur d'un four encastré dans la terre, est servi au déjeuner. Retour au village de Taiohae puis, à pied, jusqu'au bateau.
Au petit matin, les citadelles de pierre plongent dans un bleu profond, offrant un spectacle saisissant depuis le pont du navire. Cap sur l'île de Ua Pou au relief caractéristique. Sa douzaine de pitons de basalte, dont le plus élevé pointe à 1142 mètres, ont enflammé les imaginations. Selon la légende, ils représentent les piliers de l'archipel. Pour d'autres, ils ont justifié de nommer Ua Pou "l'île cathédrale". L'Aranui accoste au quai de Hakahau sur cette terre imprégnée de mystère et de magie. Départ à pied pour le bourg. Si sculpteurs sur bois et autres artistes s'affairent au centre d'artisanat, ils s'interrompent volontiers pour échanger. Autre possibilité : effectuer un pèlerinage jusqu'à "la croix", au sommet de la colline, pour profiter de vues à couper le souffle sur les montagnes, la vallée luxuriante et la bourgade en contrebas. De retour dans le village, l'atmosphère est d'autant plus chaleureuse que nombre des membres d’équipage sont originaires de l'île et profitent de l'escale pour saluer leurs connaissances. Avant le déjeuner, nouvelle démonstration de danse locale – cette fois la "danse des oiseaux".
Aux premières heures du jour, l’Aranui accoste à Ua Huka, l'île la moins peuplée des Marquises. La manoeuvre dans la sublime "bae invisible" de Vaipaee est à ne pas manquer : le virage à 180 degrés, avec seulement quelques dizaines de centimètres de chaque côté, requiert toute la dextérité du capitaine et de l'équipage. Les terres arides de l'île accueillent de nombreux chevaux sauvages ainsi que deux espèces d'oiseaux endémiques : le pati’oti’o et le pihiti. Arrêt au petit musée de Vaiapee, à l’intérieur des jardins de la mairie, qui expose de sublimes représentations de l’art marquisien – les guides plongent avec brio les visiteurs dans l’histoire de cette ancienne civilisation. Puis départ en 4x4 pour le joli hameau de Hane. Entre jardin botanique, centre culturel, musée de pétroglyphes et ateliers de sculpteurs sur bois, les opportunités culturelles ne manquent pas. Après le déjeuner, nouveau musée et point de vue panoramique sur le village et la baie.
Débarquement à Tahuata, appartenant au groupe sud des Marquises. Bien qu’étant la plus petite île habitée de l'archipel, Tahuata affiche l'une des histoires les plus riches. Ainsi, elle fut la première "découverte" par des explorateurs espagnols en 1595 et accueillit la colonie française originelle en 1842. Les hommes sculptent ici de magnifiques tikis et réalisent d’incroyables créatures marines, des bracelets et des colliers à partir d'os de cheval et de vache. Également immanquable : l'église de Tahuata, bâtie par le Vatican, dont les sculptures et le vitrail constituent de véritables trésors.
Non loin, Hiva Oa, ancienne capitale de l'archipel, se présente comme la grande rivale de Nuku Hiva. Le relief torturé de l’île mêle crêtes aiguisées, pics et vallées parsemées de sites archéologiques – dont Lipona, avec ses gigantesques tikis mesurant plus de 2 mètres. L’Aranui s'amarre au quai de Atuona. Deuxième plus grand village des Marquises, c'est ici que vécurent Paul Gauguin et Jacques Brel. Une balade sur les traces des deux artistes débute au cimetière du Calvaire, où ils sont enterrés face à la baie de Ta'a'oa, et remonte le fil, passant par la reconstitution de la "Maison du Jouir" et les petits musées qui leur sont consacrés.
Voici l’île la plus luxuriante et la plus lointaine des Marquises. En l’absence d’aéroport, l’accès à Fatu Hiva n’est possible que par la mer. Confortablement installé à bord de l'Aranui, on s'en approche donc tranquillement. C’est le chef-lieu du "tapa", cette étoffe végétale traditionnelle. Dans les hameaux, les femmes sont occupées à écraser les écorces de mûrier, banian et arbre à pain. L'écorce séchée sera ensuite recouverte de motifs marquisiens. Au grand marché, les étoles côtoient deux autres célébrités locales : le tiaré et la vanille.
Avant le déjeuner, l'Aranui accoste de l'autre côté du morceau de terre, dans la baie de Hanavave. Les plus sportifs pourront la rejoindre à pied. Le long du parcours d’environ 13 kilomètres, les vues sur les hautes falaises et les chutes d’eau se succèdent pour le plus grand plaisir des yeux. Au sommet de la montagne, un copieux déjeuner attend les marcheurs. Le coucher de soleil sur la baie de Hanavave, accessible à tous, est, quant à lui, un pur moment de bonheur.
Retour dans l'archipel des Tuamotu. Cette fois, l'Aranui fait escale à Rangiroa. "Rangi" (pour les intimes) s'offre le deuxième plus grand lagon de la planète : près de 1500 km². Ce gigantesque aquarium naturel abrite de "gros" poissons dont le fameux requin-marteau. Si elle s'adresse particulièrement aux plongeurs, cette île a aussi de quoi séduire les non-pratiquants : des plages sublimes et désertes, d’immenses lagons habillés de jardins de corail, des motus sauvages où se poser pour pique-niquer, observer une nature brute ou se laisser simplement aller à l’oisiveté.
L’Aranui s'avance sur le lagon mythique de Bora Bora, dont le nom est porteur de mille promesses. En pénétrant dans le bassin – qui, avec ses couleurs opalescentes de bleu et de vert, jouit d’une réputation mondiale – le navire est accueilli par le majestueux mont Otemanu, point culminant de l’île. Afin de profiter comme il se doit de celui qui est considéré par beaucoup comme l'un des plus beaux lagons au monde, vous quittez le navire à cette étape tandis que l'Aranui s'en retourne avec ses passagers à Papeete.
Transfert et installation pour deux nuits à proximité de la pointe Matira et de sa plage, considérée comme l'une des plus belles du territoire. Chambres et bungalows sont édifiés dans l'esprit traditionnel polynésien à l'aide de matériaux naturels comme le pandanus, le bambou tressé et le bois exotique. À l'intérieur, la décoration est un assemblage de teintes claires, de coquillages et de perles. Votre particulier a le privilège d'ouvrir sur le lagon.
En option - Troquer votre chambre vue lagon pour un bungalow sur pilotis.
Bora Bora, qui n'en a jamais rêvé ? Le joyau des mers australes, la perle du Pacifique, l'île créée par les dieux : les superlatifs ne manquent pas. C'est le voyage mythique par excellence : une île et son lagon aux sublimes nuances de bleu, un récif corallien foisonnant de vie, un chapelet de motus et de plages de sable immaculé. Entre repos sur pilotis, balade en pirogue, plongée ou promenade dans les pas de Paul Gauguin ou de Paul-Emile Victor, le cœur balance… Au détour d'une crique, un rêve, une voile au loin ; est-ce le Snark de Jack London ou le Firecrest d'Alain Gerbault ?
À faire, à vivre - Programmer un massage polynésien en plein air, sur la plage, avec comme unique musique le souffle des alizés ; admirer le paysage depuis un parachute ascensionnel ; partir pour une escapade en kayak ou pirogue à balancier ; louer un vélo ou un scooter pour parcourir l’île en liberté.
Transfert pour l'aéroport et vol pour Tahiti. À travers le hublot, le panorama qui se dévoile est digne d'une véritable carte postale alors on prend garde à ne pas s'assoupir. À Papeete, mise à disposition dans le centre-ville d'un lounge avec douche, coin cuisine, salon et wifi pour se rafraîchir avant le retour.
Déjà prévue - Votre réservation de table pour le dîner. C'est la dernière occasion de profiter des saveurs locales ; on ne la laissera donc pas passer. Afin de terminer à coup sûr sur une note réussie et d'éviter tout attente susceptible d'occasionner un stress inutile, nous avons pris le soin de prévenir cette adresse – l'une de nos préférées – de votre arrivée.
Vol international dans la soirée, arrivée le surlendemain.
