Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Juillet

Août

Septembre

Octobre

Novembre

Décembre


Le Sénégal présente l’avantage de pouvoir être visité toute l’année, avec une majorité d’ensoleillement sur son territoire. De par son caractère intertropical, il se divise en deux saison distinctes : une saison sèche de novembre à avril durant laquelle les pluies jouent les absentes et les températures varient entre 22 et 30°C en journée, hormis les terres intérieures, brûlantes à souhait, et une saison des pluies nommée hivernage, de juillet à octobre. Durant cette période, les températures oscillent entre 27 et 38°C et l’humidité n’y va pas de main morte. Mais le nord et le centre, eux restent assez secs tandis que ses habitants rêvent d’un belle arrosée. L’intersaison quant à elle, est sujette à l’harmattan, un vent rempli de poussière venu du désert recouvrant tout sur son passage. A noter : la période idéale pour observer les animaux se situe entre avril et mai.

Principales zones étudiées : Dakar et sa région, région du Cap Skirring (sud-ouest), Casamance (sud), Petite côte (ouest), Centre-ouest (ex : Matam)

Janvier : en plein cœur de la saison sèche


Les pluies se font aussi rares qu’une oasis dans le désert en cette période de l’année. Les températures oscillent entre 27 et 30°C dans le pays, avec parfois 33°C aux heures les plus chaudes. Prévoyez donc plutôt vos activités le matin ou en fin d’après-midi. Profitez de cette saisonnalité pour visiter les régions impraticables durant la période des pluies, notamment la Casamance. De nombreux villages traditionnels s’étendent dans la zone, que l’on peut visiter à pied ou à vélo ou même en pirogue ! A Elinkine, montez à bord de cette embarcation typique et faîtes une halte sur l’île de Carabane, un immense espace quasi vierge semble tout droit sorti de l’univers de Robinson Crusoé avec ses plages de sable blanc truffées de cocotiers sauvages…

Février : la chaleur suit son cours


Les températures sont similaires au mois précédent au mois de février. L’occasion d’aller se rafraîchir sur les côtes sénégalaises et s’assoupir à l’ombre d’un palmier lorsque le soleil est au zénith. La Petite Côte est pour cela l’endroit idéal, fourmillant de plages de sable fin à l’eau cristalline. Rendez-vous à La Somone, l’un des lieux les paisibles de la côte niché entre deux villages de pêcheurs. On se réfugie notamment près de sa lagune, située au bout du village car il y fait plus frais et l’on peut y observer la myriade d’oiseaux venus profiter de la douceur ambiante.

Mars : quelques degrés de plus


Certaines régions commencent à devenir réellement étouffantes au mois de mars, notamment la Casamance, la Petite Côte et les terres intérieures, avoisinant les 35°C, voire 40 aux heures chaudes ! Préférez plutôt la région de Dakar, un peu plus fraîche que ses voisines avec 26°C en moyenne, ou celle du Cap Skirring. Plutôt que de subir l’atmosphère assez étouffante de la capitale, mettez les voiles vers ses environs, et plus précisément les îles de la Madeleine. Bastion ornithologique, elles sont une terre sainte pour de nombreux oiseaux (sternes, corbeaux, pies, milans noirs…). On s’y rend également pour flâner sur des plages étonnantes dotées d’un sable rosé ! Ce dernier est le fruit d’une érosion des falaise de grès rouge, habillant magnifiquement le littoral.

Avril : la saison sèche arrive à son terme


On gagne encore un ou deux degrés en avril. Néanmoins, même si la terre est brûlante, il s’agit du meilleur mois (avec celui de mai) pour observer la faune. Et pour cause, les zones d’abreuvage étant restreintes, les animaux se regroupent en masse à certains endroits précis pour s’hydrater. Rendez-vous à la réserve de Bandia, située sur la petite côte sénégalaise (un peu moins torride que la Casamance et le centre du pays). Au cœur de ses 3500 hectares de savane protégée, une douzaine d’espèce de mammifères y ont élu domicile dont les élans de Dherby, les rhinocéros blancs (extrêmement difficile à apercevoir), autruches, phacochères, girafes, buffles, zèbres, etc. ainsi que 120 espèces d’oiseaux différentes. La réserve se visite avec un guide professionnel vous expliquant les spécificités de ces animaux sauvages et leur mode de vie.

Mai : l’intersaison démarre


Les températures sont quasi similaires au mois d’avril, avec de très légères pluies sur le territoire. Mais elles ne sont pas suffisantes pour disperser les animaux et mai figure donc parmi les mois phares d’observation des animaux. Dans la région centre-ouest, à Siné-Saloum, on se rend à la réserve de Fathala, étendue sur 6000 hectares. A visée écotouristique, la réserve est destinée à réintroduire progressivement les animaux de brousse dans le pays, très touchés par le braconnage. Girafes, buffles, élans de Derby, crocodiles, hyènes sauvages, phacochères et autres espèces de la Savane y cohabitent désormais. Le lieu abrite également quelques lions en captivité. Un spectacle grandiose.

Juin : à l’approche de la mousson


La pluie continue doucement sa montée au sein des terres sénégalaises, mais sans pour autant faire des ravages. Les régions sont assez inégales en matière de précipitations. Tandis que la région de Dakar, le centre et l’ouest sont très peu affectés, la Casamance commence à recevoir quelques pluies (environ 8 jours dans le mois) à l’image du Cap Skirring. A noter que les températures restent inchangées mais, couplées à l’humidité, elles sont désormais difficilement supportables.

Juillet : l’hivernage fait son entrée


A cette période de l’année, la Casamance et le Sénégal Oriental sont fortement déconseillés car les pluies sont assez fortes et plusieurs routes en deviennent impraticables. Seule la zone de Simenti est généralement accessible durant l’hivernage si l’on souhaite observer les animaux. C’est d’ailleurs la seule partie accessible du parc national du Niokolo Koba durant cette saison. Des safaris d’eau y sont ainsi organisés (en sus des safaris terrestres) en pirogue et offrent un point d’observation remarquable. Le reste des localités du pays reste assez préservées, en particulier le nord et le centre.

Août : la météo se gâte


Outre les zones traditionnellement inondées durant l’hivernage, les autres régions commencent elles aussi à être affectées. Dakar alterne pluies et éclaircies mais avec un temps assez nuageux et le Cap Skirring est désormais majoritairement sous les eaux. La zone ouest est mitigée avec des pluies assez abondantes sur la moitié du mois. En somme, la météo est assez capricieuse au mois d’août et confère au pays une note peu attrayante

Septembre : les pluies se radoucissent quelque peu


On dénote une légère reculée des pluies au mois de septembre, à l’approche du dernier mois de l’hivernage. Les zones les moins touchées sont celles de Dakar et de l’ouest et du centre. Les localités du sud, quant à elles sont encore assez affectées.

Octobre : fin des grandes eaux


Si les températures restent torrides, les pluies se font bien plus discrètes et ne gênent plus aucune localité. Néanmoins, l’humidité est assez persistante et offre une sensation plutôt inconfortable. Préférez le mois suivant pour vos visites.

Novembre : la saison sèche entame ses débuts


Nul doute, l’eau a quitté le territoire rendant au pays son aridité. L’humidité continue également à baisser et l’on peut désormais visiter le Sénégal sans être trop gêné par cela. En gardant en tête que les températures avoisinent les 33°C en moyenne ! Parmi les immanquables de votre voyage, le désert de Lompoul mérite de figurer sur votre liste. Cette étendue de dunes ocre et rouges atteignant jusqu’à 50 m de hauteur où l’on perçoit quelques notes de verdure à certains endroits a tout d’un lieu féérique.

Décembre : une très légère baisse des températures


Bien loin de l’hiver européen, le mois décembre affiche seulement deux ou trois degrés de moins à son compteur, faisant parfois passer le mercure sous la barre des 30°C. Allez donc vous rafraîchir sur les rives du fleuve Podor où se produit chaque année un festival de blues ! Concerts, expositions et conférences sont au programme.
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