Chaque pays du monde a ses subtilités. Des informations souvent implicites et pourtant bien utiles pour voyager en toute sérénité, éviter les impairs et gagner un temps précieux lors de votre voyage au Mozambique.
Encore peu fréquenté comparativement à son voisin sud-africain, le pays regorge pourtant de belles promesses : hôtellerie haut standing, respect de l’environnement, nature préservée… Mais avant de buller entre plage et forêt tropicale, quelques recommandations d’usage au moment de boucler votre valise.
L’ensoleillement et les moustiques étant au rendez-vous, vous n’oublierez ni crème solaire ni répulsif, entre autres incontournables de la pharmacie de voyage (antalgiques, paracétamol, aspirine, désinfectant, etc.).
À l’arrivée, à Maputo la capitale ou à Vilanculos, vous observerez rapidement les influences africaine, arabe et portugaise, que l’on retrouve dans la musique, la cuisine, l’architecture, et bien sûr dans les petits échanges du quotidien.
On vous demandera ainsi régulièrement “Tudo bem ?” (Comment allez-vous ?), ce à quoi vous répondrez simplement en retournant la question : “Tudo bem ! Obrigado/a. E voce ?” (Tout va bien ! Merci. Et vous ?). Le salut verbal sera bien souvent préféré à la poignée de main : “Bon dia” le matin, “Boa noite” l’après midi et “Boa tarde” le soir.
Concernant les moyens de paiement, Visa, MasterCard et Maestro sont acceptées dans la majorité des distributeurs automatiques. Mais préférez la première, les deux autres étant moins courantes pour régler vos dépenses de restauration notamment.
Sur place, il y a quatre banques : BIM, Banco Austral, BCI et Standard Bank. Les distributeurs automatiques (DAB) vous permettront de vous procurer la devise mozambicaine : le metical (MZN), qui vient de l’arabe mitqal. Vous ferez attention à la commission lors de vos retraits et n’hésiterez pas à prévenir votre banque avant votre départ.
Notez également qu’il se peut que les DAB soient pris d’assaut et vides en fin de mois, quand les Mozambicains viennent retirer leur paie. Pour d’autres, c’est le pourboire qui constitue leur unique salaire ! Vous ne négligerez donc pas ce point en laissant quelques tips en espèces (pas en CB) : au restaurant, entre 100 et 200 MZN, selon votre niveau de satisfaction ; à l’hôtel, environ 350 MZN par employé ; pour le guide, environ 1000 MZN ; pour les chauffeurs, c'est à la discrétion de chacun…
En ville, vous verrez beaucoup de minibus, généralement blancs, appelés chapas, autorisés à charger environ quinze personnes, mais souvent beaucoup plus remplis. Ils sont très populaires car peu chers, et effectuent les trajets à l’intérieur des villes mais aussi entre elles. Les arrêts sont toujours virtuels : le chapa s'arrête là où les gens se rassemblent et lui font signe.
Mais revenons à la cuisine. Sur toutes les tables du Mozambique, vous trouverez du piri-piri, du piment rouge macéré dans de l’huile. Pour les amateurs de sensations fortes ! Le piri-piri peut être très fort ! Pour soulager le feu, vous éviterez tout liquide (même l’eau) qui renforcerait la sensation de brûlure. Riz, pain ou encore sucre sont conseillés.
La xima, pâte blanche faite à partir de farine de manioc, est également un des aliments de base de la cuisine mozambicaine. Seule ou accompagnée d'une sauce tomate et de citron vert, elle est parfaite en cas de grosse faim – sa texture et sa consistance très denses peuvent surprendre un palais non initié. Nourriture populaire, vous la trouverez surtout dans les bouibouis locaux.
La castanha de caju (noix de cajou), essentiellement destinée à l'exportation, est tout de même vendue sur place, notamment tout le long de la côte sud du pays et au mercado central de Maputo, où on la trouve grillée, salée ou au piri-piri. Elle régale surtout les étrangers de passage, car elle reste très chère pour les locaux. C'est souvent l’un des souvenirs (avec les mangues) que l’on ramène d'un séjour au Mozambique.
Les camarões (crevettes), elles aussi destinées à l'exportation, comme tous les produits de la mer, sont l’une des principales sources de revenus du pays. Les eaux du Mozambique en sont particulièrement riches. Vous pourrez en manger dans tous les restaurants, voire en grignoter sur la route. Parfois, elles sont grillées à l’ail et au citron vert ou en sauce, à l’indienne (caril de camarão). Les plus belles atteignent 20 cm de long.
D’autres “produits” de la mer, à observer ceux-là, feront votre bonheur : à Tofo, les requins-baleines et les baleines, entre juin et octobre, et les tortues sur l’île Santa Carolina et près de Vilanculos…
Bon voyage !