5 expos qui célèbrent la pop culture

Amateurs de pop culture, cet été, vous avez le choix entre Londres et New York, entre la nostalgie des Pink Floyd et l’énergie déjantée de Raymond Pettibon. Et si vous avez raté David Bowie is à la Philharmonie de Paris, courez à Barcelone, l’expo, magistrale, prend une autre dimension après la mort de la star.

David Bowie is

Musée du Design, Barcelone

Après un succès phénoménal au V&A de Londres (plus 300 000 visiteurs en moins de six mois !) , après Berlin, Bologne, Melbourne, Chicago, Tokyo et Sao Polo, David Bowie is s’installe à Barcelone. Plus qu’une rétrospective : un panorama fulgurant de la pop-culture, entre reconstitutions d’atmosphère du Soho des années 60 et manuscrits originaux. Une exposition, qui contribuera à renforcer la fascination pour Bowie.

Du 25 mai au 25 août 2017

Pink Floyd : their mortal remain

Victoria and Albert Museum, Londres

Le V&A récidive : après avoir créé l’expo Bowie en 2013, il s’attaque aux Pink Floyd ! Le groupe phare de la pop music a initié quarante ans de bouleversements dans le rock britannique, et continue d’influencer des générations entières de musiciens, l’expo est psychédélique, entre musique et images iconiques.

Du 1^er juin au 1^er octobre 2017

Soul of a Nation : Art in the Age of Black Power

Tate Modern, Londres

Collages, photographies, graffs, l’exposition présente les œuvres de Romare Bearden, Norman Lewis, ou encore Lorraine O’Grady, qui se sont engagés pour la liberté sans conditions du peuple noir aux Etats-Unis ; et explore le concept de « black art ».

Du 12 juillet au 22 octobre 2017

Robert Raushenberg

Moma, New York

250 œuvres - peintures, photographies, vidéos, installations, collages - du précurseur du pop art. Employer les rebuts de la société de consommation, récupérer et détourner, jouer du banal et du bizarre, assembler, coller, contre la hiérarchie des genres et la suprématie de la peinture à l’huile : faire entrer la vie la plus quotidienne dans l’atelier, tel a été le credo de Raushenberg. Egalement invités dans cette rétrospective, des amis de Rauschenberg tels John Cage, Merce Cunningham, ou Jasper Johns : c’est toute la Factory qui est conviée !

Du 21 mai au 17 septembre 2017

Raymond Pettibon : A pen of all work

New Museum, New York

Depuis 30 ans, le punk et californien Pettibon chronique la société américaine de sa voix incisive. Ses travaux, qui puisent largement dans l’univers des comics et l’iconographie pop, mixent collages de dessins et de textes, explosion d’encre et de sang. Chez lui, tout se mêle : base-ball et religion, art et super héros. Si Pettibon est incontestablement une figure cruciale de l’art américain, l’exposition du New Museum est sa première rétrospective new-yorkaise. 700 dessins des années 60 à aujourd’hui des fanzines, les pochettes de vinyles qu’il a conçues pour les Black Falg et Sonic Youth : un aperçu de l’esprit caustique d’un des artistes américains les plus visionnaires.

Du 2 août au 4 septembre 2017

David Bowie is

Pink Floyd : their mortal remain

Soul of a Nation : Art in the Age of Black Power

Robert Raushenberg

Raymond Pettibon : A pen of all work

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